Parker : « Duncan, l’un des meilleurs de tous les temps »

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Rassurés par une belle série de trois victoires consécutives, les Spurs affrontent Washington cette nuit pour passer la quatrième face à des Wizards qui n’ont toujours pas gagné un seul match cette saison. En direct de la capitale américaine, Tony Parker évoque, sur RMC, le déplacement au Canada de la veille, et l’adversaire du soir. « Pour le moment nous faisons un parcours parfait de trois victoires en trois matches, explique le meneur de San Antonio. Après, je ne suis pas fan des matches à 13h. Personne dans mon équipe d’ailleurs. Nous n’aimons pas vraiment jouer tôt comme ça. Tu perds tes habitudes, tu as du mal à te réveiller. Mais on a quand même fait une belle rencontre face une bonne équipe de Toronto. On est ensuite parti directement car il y a plein de choses à faire quand tu vas au Canada. Toute l’équipe passe à la douane. On ne fait pas la queue, mais tout le monde doit montrer son passeport. D’habitude, tu passes du bus à l’avion, là c’est plus compliqué. Mais la victoire fait oublier la fatigue. Si on avait perdu ça aurait été très dur mentalement. D’autant que nous n’étions pas très bien dans le 3e quart-temps, avant de faire un come-back. Nous étions aussi revenus face à Indiana, il ne faut pas que cela devienne une habitude. Ce soir (ndlr : lundi dans la nuit) nous allons bien jouer dès le début car le match face à Washington peut être un match piège. Ils n’ont toujours pas gagné cette saison et nous ne voulons pas qu’ils commencent face à nous. Il faut qu’on prenne la rencontre sérieusement. »
« Heureux que Duncan me fasse confiance »
Après avoir éclaboussé la rencontre face à Toronto de toute sa classe (32 points), TP a reçu, par voie de presse, les compliments de Tim Duncan himself. Assez rare pour être signalé. « Mon frère m’a appelé ce matin pour me dire : « Tu as vu ce que Duncan a dit ? », raconte le Français. C’est clair que ça fait plaisir car Tim ne donne pas beaucoup de compliments dans les médias. Je suis heureux de voir qu’il a confiance en moi et que, dans les moments chauds, la balle est dans mes mains parce que lui et mes autres coéquipiers savent que je vais prendre la meilleure décision possible. En privé, Tim Duncan communique beaucoup plus, mais il n’est pas comme ça avec les journalistes. Il nous a portés pendant tellement d’années et il est encore très, très fort cette année. Il est arrivé à 2500 contres dans sa carrière. Lorsqu’il prendra sa retraite, la NBA perdra l’un des meilleurs joueurs toute son histoire. »