
Parker : « Toujours compliqué de jouer après Noël »

Tony Parker - -
Tony, c’est un peu la question traditionnelle, mais qu’avez-vous fait pour le réveillon de Noël ?
On a passé un bon Noël en famille. Le coach Pop’ (Gregg Popovich, l’entraineur des Spurs) nous a donné deux jours de repos, ce qui est très rare en NBA. Je pense qu’il devait être content après le match contre Dallas. C’est vraiment rare mais on a pu tous apprécier et passer du temps avec nos familles. On a fait une belle table à la française, avec de la bonne nourriture. Il y avait mes parents, mes amis et ça s’est bien passé. On s’est fait un peu plaisir avec du foie gras, du bon vin, du fromage. On se laisse un peu aller pendant 48 heures. Mais j’ai été raisonnable.
Comment expliquez-vous cette véritable démonstration contre Dallas (129-91) ?
On a mis tous nos paniers à trois points, on a battu le record de la franchise. On fait 20/30, ce qui est très rare en NBA. On était dans un jour avec de l’adresse et quand on joue comme ça, on est difficile à battre. Maintenant, c’est à nous de continuer. On joue Toronto ce soir (mercredi) et c’est un autre match difficile. C’est toujours compliqué de jouer après Noël et j’espère que ça va bien se passer pour nous.
Etes-vous content de recroisez la route de Mike Pietrus, qui évolue sous les couleurs des Raptors ?
Il a réussi à retrouver une équipe, à s’adapter très, très vite. Il a un gros temps de jeu et c’est génial pour Mike. Ça va être sympa de le recroiser.
On voit souvent les joueurs NBA s’engager dans des opérations caritatives au moment de Noël. L’avez-vous fait vous aussi ?
Oui, je l’ai fait avec Danny Green et Gary Neal. On est allé distribuer des cadeaux dans les quartiers un peu difficiles de San Antonio. C’est toujours sympa.
Vous serez sur les parquets le 31 décembre face à Brooklyn. Ça ne vous dérange pas de jouer ce jour-là ?
Ce n’est pas la première fois qu’on joue ce jour-là. En NBA, c’est normal. C’est notre calendrier et il est comme ça. J’ai eu la chance de ne pas jouer le jour de Noël. Il y a des dates qui sont importantes pour la NBA et le 31 est une date importante. Ils veulent des gros matchs.
Quel bilan faites-vous de votre année 2012 ?
C’était une très belle année. Une belle année avec les Spurs, avec l’équipe de France. On a vécu des moments inoubliables avec les Jeux Olympiques. Les JO, c’est une expérience unique et le plus grand évènement sportif. Donc j’espère faire aussi bien à l’Euro en 2013.
Avez-vous des regrets quand vous repensez à votre quart de finale perdu contre l’Espagne ?
Oui et non. L’Espagne, c’est la meilleure équipe d’Europe depuis cinq ou six ans. On s’en rapproche de plus en plus et c’est de bon augure pour 2013.