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San Antonio, fierté texane

La mascotte des Spurs

La mascotte des Spurs - -

San Antonio accueillait la nuit dernière le troisième match de la finale NBA face à Miami (victoire des Spurs 113-77). Si la ville texane est surtout connue pour son équipe de basket, elle est aussi l’une des 20 villes les plus touristiques des Etats Unis, entre chaleur et quiétude de ses habitants. Reportage.

Les écureuils sont des malins. Qui profitent de la fraîcheur matinale, à 7 heures, pour se dégourdir les jambes sur Alamo Plaza, le cœur historique de San Antonio. En face, Fort Alamo et son blanc pas tout à faire immaculé, bien plus que le symbole de la ville. Deux heures plus tard, les premiers touristes viendront visiter ce lieu culte de la résistance américaine contre les Mexicains, site texan le plus touristique. Plus loin, le Riverwalk. Toujours situé « downtown », le centre de la ville. Cette rivière artificielle traverse le cœur de San Antonio et la berce au gré des petites embarcations qui transportent les nombreux amoureux qui viennent dans ce coin si calme du Texas. « C’est vraiment une petite ville à l’échelle américaine », précise Sylvain, touriste français, tee-shirt du PSG sur les épaules. 

Surnommé par certains la « Venise du Texas », la ville bénéficie des berges de ce fameux Riverwalk, longues promenades où les couples sont plus nombreux que les familles, préférant Sea World ou le shopping. Ce calme n’est pas qu’apparent. Il est dans l’atmosphère. « J’adore cette ambiance de calme et de quiétude, confirme Delisha, mère de famille venue passer la semaine sous le soleil de San Antonio. Cela me rappelle ma maison dans le Maryland où rien ne peut m’arriver. »

Pas de foot US ou de baseball

Très tôt levé, l’astre fait sentir sa présence en continu, et seuls quelques nuages viennent assombrir un ciel rayonnant. Avec 30 degrés à l’ombre, les parasols des restaurants des bords du Riverwalk ne sont pas de trop pour prendre le temps de siroter une marguerita, l’une des spécialités locales. Car si San Antonio est un symbole pour les descendants de Davy Crockett (il y trouva la mort en 1836), plus de 60% de la population est d’origine hispanique. De nombreux panneaux sont affichés dans les deux langues, de nombreux employés affichant un accent suffisamment prononcé pour savoir que le Mexique n’est pas si loin.

Soleil et quiétude. Les deux mamelles du bon vivre made in San Antonio. Une ville où le calme habituel cache l’excitation notoire du moment. Car les premiers maillots des San Antonio Spurs commencent à se montrer. Et les boutiques des magasins d’affiner leurs dernières retouches afin d’afficher un soutien inconditionnel à LEUR équipe de sport. Ici, pas de football américain ou de baseball. Juste les Spurs de Tony Parker, aussi connus que les principaux lieux d’une ville qui accueille près de 20 millions de touristes chaque année.

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François Giuseppi, à San Antonio