RMC Sport

Spurs : les raisons d’un coup de mou

Tony Parker

Tony Parker - -

Battus pour la cinquième fois d’affilée, jeudi par Boston (107-97), les San-Antonio Spurs de Tony Parker voient leur avance en tête de la Conférence Ouest se réduire à sept matches des play-offs. Décryptage de cette passe difficile avec notre consultant Jacques Monclar.

L’inconnu Duncan

Les mauvais résultats de la formation de Gregg Popovich coïncident avec l’absence de son pivot, souffrant de la cheville gauche. A l’approche des play-offs, le coach texan a fait le choix de reposer ses cadres, comme Manu Ginobili et Tony Parker (genou) contre les Portland Blazers, avec les déconvenues que l’on sait. « Les Spurs sans Duncan ce n’est pas tout à fait les Spurs, analyse Monclar, même s’il n’est plus ce qu’il a été, il reste la pierre d’édifice, ça décale tout le monde dans son rôle. » Même revenu jeudi contre Boston, le Big Man (20 points, 2e marqueur derrière TP) n’a pas suffi. « Quand un joueur revient il n’est pas opérationnel, il va lui falloir une bonne semaine, il sera prêt en play-offs », tempère l’ancien joueur.

Une défense à revoir

« Les résultats des Spurs m’interpellent », lâche en revanche Monclar. En cause, le nombre de points encaissés par la franchise de TP : 115 à Denver, 111 à Memphis, 107 à Boston… « Quand une équipe prend 100 points, elle a peu de chance de gagner », souligne plein de bon sens l’ex-international. Longtemps construite pour ne pas prendre de paniers, San-Antonio s’est résolument tourné vers un jeu plus offensif cette saison. « Ils ont les armes pour ça, mais il va falloir qu’ils se retrouvent en défense. »

La pression des Lakers

Donnés favoris pour le titre il y a une semaine, les Spurs sont toujours leaders de la Conférence Ouest, mais voient Los Angeles, désormais à trois points, revenir sur leurs talons. Il reste sept matches en saison régulière d’ici le début des play-offs, le 16 avril. Le derby vendredi face à Houston s’annonce brûlant, tout comme la réception dimanche de Phoenix. « Il faudra gagner sinon ce qui s’apparente à un coup de mou pourrait devenir plus inquiétant », met en garde Monclar.