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T comme « TP »

Tony Parker

Tony Parker - -

RMC Sport vous propose de revivre le film de l’année 2012 de A à Z. Aujourd’hui, retour sur l’année de Tony Parker, étincelant individuellement mais sevré de titre, tant en NBA qu’avec les Bleus aux Jeux Olympiques.

Sans titre, mais pas sans émotions. Voilà qui pourrait résumer, en quelques mots, l’année 2012 de Tony Parker. Un modèle de régularité, de performances de haut vol, mais à la fin… rien. Ou presque. Car s’il n’a remporté aucun titre majeur, « TP » a peut-être réalisé la saison la plus pleine de sa très riche carrière. S’il a dû encore patienter pour se passer au doigt une quatrième bague de champion NBA (après 2003, 2005 et 2007), suite à l’élimination en finale de la Conférence Ouest contre Oklahoma City, le meneur des Spurs s’est plus que jamais affirmé comme le patron de la franchise texane. Un souhait depuis longtemps émis par Gregg Popovich, son coach.

A 30 ans et après une pige de quelques semaines à l’ASVEL fin 2011 en raison du lock-out, le Français a confirmé, s’il en était encore besoin, qu’il était bien l’un des meilleurs meneurs en NBA. 18,6 points et 7,5 passes de moyenne sur une année civile ponctuée de quelques « pépites » comme ses 42 points contre le Thunder en février ou le premier triple-double de sa carrière, le 10 décembre dernier, contre Houston (27 points, 12 rebonds et 12 passes). Logiquement sélectionné pour son quatrième All Star Game, il y remportera le concours des meneurs. Son seul trophée de l’année.

La cicatrice bleue

Car en équipe de France, Tony Parker est passé à côté de son rêve. Celui d’une médaille olympique qui paraissait à portée de main des hommes de Vincent Collet. Mais le sort, et l’Espagne en quart de finale, en ont décidé autrement. Une cicatrice toujours ouverte pour le triple champion NBA, qui cherche à tout prix à remporter une nouvelle médaille avec les Bleus depuis le bronze du championnat d’Europe 2005.

Blessé à l’œil par des éclats de verre en début de préparation, Parker, dixième meilleur marqueur du tournoi londonien, emmènera les Bleus jusqu’aux phases finales, avant de lutter puis craquer dans les derniers instants face à l’armada ibérique (66-59). « Il nous a manqué de l'adresse, je le prends pour moi car j'ai été maladroit sur la fin », assumera-t-il sans détour. En course pour être désigné joueur européen de l’année par la FIBA, Parker aura sans doute à cœur de réaliser une année 2013 au moins aussi pleine. Et avec les Spurs, ou les Bleus lors du championnat d’Europe, les occasions de garnir l’armoire à trophées seront encore nombreuses. 

Alexandre Alain