Y comme Yao Ming… et la Chine

Yao Ming a annoncé sa retraite après huit ans passés en NBA - -
Même s’il a perdu son phare, le sport chinois continue de naviguer sereinement. La flotte du pays de l’empire du milieu laisse même de moins en moins de place à la concurrence. Pourtant, un monument de son histoire a tiré sa révérence, en la personne de Yao Ming. Victime d’une fracture de fatigue au pied récalcitrante, le pivot des Houston Rockets (2m29, 141kg) a été contraint d’annoncer sa retraite le 8 juillet dernier, à 31 ans. En 8 saisons passées en NBA, il termine avec une moyenne de 19 points par match et 6 sélections pour le All Star Game. Mais aussi avec l’étiquette du premier sportif chinois à avoir réussi à triompher sur la durée en dehors de ses frontières.
Mais « Le Géant » peut profiter sereinement de sa retraite, la relève est prête. Pour preuve, la victoire à Roland-Garros de Li Na, devenant par la même occasion la première joueuse asiatique à remporter un titre du Grand Chelem. Un peu plus d’un mois plus tard, ce sont les nageurs chinois qui ont forcé le respect. A domicile lors des championnats du monde de Shanghai, ils ont raflé la bagatelle de 36 médailles, dont 15 en or. Seuls les Etats-Unis, avec 17 breloques en or, ont fait mieux.
Et comme l’appétit vient en mangeant, la Chine compte bien poursuivre son expansion, notamment dans le monde du football. Loin d’être le sport national, le ballon rond pourrait se développer à une vitesse grand V, en profitant de richissimes mécènes. Première pierre de cette ambition, l’arrivée de Nicolas Anelka au Shanghai Shenhua, avec un salaire de plus de 230 000 euros par semaine pour l’attaquant français. Et tout cela n’est sans doute qu’un début…