Parker rêve toujours de Londres

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« Dans ma tête, c’est impossible que je loupe les JO. J’ai vraiment envie d’y aller. On a travaillé dur pour se qualifier. Y participer est l’un de mes rêves. » L’inquiétude de Tony Parker, opéré de l’œil gauche le 17 juin et incertain pour Londres (27 juillet-12 août), s’est semble-t-il dissipée. Le discours du joueur, qui a retrouvé les Bleus, lundi, en stage de préparation à Pau, est en tout cas moins alarmiste qu’il y a quelques heures lorsqu’il lâchait, alarmiste : « On peut tout imaginer. »
Ce mardi, au pied des Pyrénées, le meneur se voulait plus rassurant : « Aujourd’hui, j’essaie de rester positif, lâche « TP ». L’œil va mieux. J’espère qu’il va guérir vite et que j’aurai l’autorisation de jouer le 5 juillet. » C’est en effet ce jour-là, à New York, que le médecin des Spurs autorisera, ou non, Tony Parker à disputer les Jeux Olympiques.
Sa franchise peut-elle le protéger en lui mettant des bâtons dans les roues ? L’intéressé n’y croit pas un seul instant : « Les Spurs sont très sympas avec moi. « Pop » (Gregg Popovich, son coach) ne m’a jamais créé de problème. Il sait que les Jeux sont un rêve pour moi. »
Parker : « Important pour le groupe que je sois là »
Au milieu de ses partenaires, le meneur des Bleus a donc retrouvé le sourire et veut garder espoir. « C’est bien d’être là. Je veux leur montrer que je suis motivé, que j’ai envie d’aller aux JO, de travailler dur pour aller à Londres. Je reste très positif, très motivé. C’est important pour le groupe que je sois là. Que ce soit pendant les entraînements, les repas… Cela crée une cohésion d’équipe. »
Un moindre mal alors que le joueur n’a même pas le droit de courir jusqu’au 4 juillet. Frustrant ? « Oui, c’est dur de rester sur le côté, reconnait-il. Une compétition, ça se prépare. »
Mais celui qui avoue avoir connu «la plus grosse frayeur » de sa carrière lors de son opération préfère n’en retenir que les aspects positifs : « Ce mois de repos est un mal pour un bien car depuis l’an passé, j’ai enchaîné les Bleus, l’AVEL et la saison de NBA. Après, trois semaines, c’est largement suffisant pour revenir en forme physiquement. » Sur ce point, au moins, on peut lui faire confiance.