Pietrus : « Sur la bonne voie »

L’intérieur de Valence est satisfait de la prestation de son équipe, victorieuse mercredi soir de l’Australie (71-67) pour le compte de la 2e journée du Tournoi de Londres. Et refuse de se prononcer, pour le moment, sur la blessure de son coéquipier Ronny Turiaf.

Florent Pietrus, après la Grande-Bretagne (82-60) mardi, c’est l’Australie que vous avez dominé mercredi soir (71-67). Une semaine après la déroute contre l’Espagne, la France renoue avec le succès.

C’est important d’enchaîner les victoires. Il n’y a que comme ça qu’on peut améliorer notre jeu et accumuler de la confiance. Le match d’aujourd’hui va nous servir. On est tombé sur une équipe australienne qui n’a jamais lâché, qui n’a jamais baissé les bras. C’est bien de jouer des matches comme ça, des matches un peu difficiles.

71-67, le score est tout de même étriqué. Que vous reste-t-il encore à améliorer ?

Un peu de tout. Il faut qu’on s’améliore dans la fluidité, dans les enchaînements. Et puis, les matches au championnat d’Europe seront des matches qu’on ne gagnera pas de 20 points à chaque fois. Du coup, c’est important de jouer et de gagner des matches un peu durs. Cela nous force à vivre et à gérer des moments difficiles. On est sur la bonne voie. On a enchaîné deux victoires, il faudra en enchaîner une troisième (ndlr, ce jeudi, contre la Chine).

L’enchaînement des matches, est-ce vraiment une bonne chose ?

Les entraînements, c’est une chose mais il n’y a que les matches qui nous prouvent ce qu’on a fait de bien et de pas bien. L’enchaînement des rencontres ne nous fait pas peur. C’est ce qu’on connaîtra lors du championnat d’Europe. On doit être prêt.

Un petit mot pour finir sur votre coéquipier Ronny Turiaf, blessé à la main.

On ne sait pas grand-chose. On sait qu’il s’est fait mal, c’est tout. Il va se reposer. C’est toujours gênant mais pour le moment, il n’y a pas le feu.