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T.Parker : « J’étais énervé... »

Tony Parker

Tony Parker - -

Piqués au vif après leur défaite face à l’Espagne en match préparatoire à l’Euro (31 août-18 sept.), Tony Parker et les Bleus ont parfaitement réagi, hier soir, en ouverture du tournoi de Londres face à la Grande-Bretagne (82-60). En attendant d’affronter l’Australie, ce soir à 19 h, TP se confie en exclusivité.

Tony, quels enseignements tirez-vous de votre succès face à la Grande-Bretagne (82-60) ?

Déjà, cette victoire fait énormément de bien au moral. Nous étions tous très déçus après notre défaite en Espagne, la semaine dernière (53-77). Moi le premier, nous étions frustrés. Nous avions donc à cœur de réagir et de montrer un tout autre visage face aux Anglais qui jouent à domicile et qui proposent un jeu très physique. Nous avons eu du mal à développer notre jeu en première mi-temps, mais tout est rentré dans l’ordre en seconde période. C’est une bonne victoire, il ne reste plus qu’à confirmer ce soir contre l’Australie.

Vous êtes-vous régalé au cours de cette soirée, en marquant 23 points en seulement 24 minutes, de surcroit sous les yeux de Gregg Popovich, votre entraîneur à San Antonio…

J’étais un peu énervé après ma contre-performance face à l’Espagne. J’ai voulu montrer l’exemple en étant présent en défense et agressif en attaque. Concernant Pop, je savais qu’il serait présent dans les tribunes. Il m’avait prévenu lorsque nous étions encore à San Antonio. Mais maintenant qu’il y a le lock-out, je ne peux plus parler avec lui. On s’est donc salué mais ce n’est pas allé plus loin (le lock-out interdit à tout joueur de discuter avec son staff et de s’entraîner au sein de sa franchise, Ndlr).

Vous avez déclaré hier avoir été approché par des clubs chinois en cas de lock-out. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Effectivement, des clubs chinois sont entrés en contact avec mon agent mais il n’y a rien de concret. Ma préférence va à la France et bien évidemment, à l’ASVEL. Aucune décision ne sera prise avant la fin de l’Euro. Je veux me consacrer, aujourd’hui, uniquement à cette compétition. Il sera temps de penser à tout cela au mois de septembre. Après, j’ai bien conscience que ce sera très compliqué de porter le maillot de l’ASVEL à cause de l’assurance. Mais nous n’en sommes pas là, chaque chose en son temps.