Baugé : « Toujours en course pour l’or »

Grégory Baugé - -
Grégory, vous avez parfaitement maitrisé cette première journée de compétition individuelle (ce jeudi)…
Oui, on peut dire ça. Même si ça a été une très longue journée. Contrairement aux championnats du monde précédents, il y a eu beaucoup de temps d’attente. Mais au final, on s’en sort bien.
Vous êtes-vous fait peur à un moment donné ?
Non. Pas vraiment. Je m’attendais peut-être à un meilleur temps lors du 200 m. Ça a été un peu moyen à ce niveau là. Pourtant, j’avais de bonnes sensations. Mais dans les matches, j’ai fais moins d’erreurs que mes adversaires. C’est pour ça que je suis en demi-finale.
Vous allez affronter un ami en la personne de Mickaël Bourgain…
C’est une demi-finale contre un coureur de l’équipe de France. Il fait partie du Pôle France à Hyères, dans le Sud. Ce n’est pas la première fois qu’on se rencontre. C’est soit Baugé-Sireau soit Baugé-Bourgain. Donc on est habitué. On se connait par cœur. Au moins, il y aura un Français en finale.
Avez-vous du mal à vous décontracter avant un tel événement ?
Non. J’ai pas mal d’expérience maintenant. Demain (vendredi), la journée sera plus facile à gérer. Il ne reste que quatre sprinteurs. Deux Français et deux Anglais. On est toujours en course pour l’or. En sprint, il ne faut pas s’emballer. Il faut savoir garder son sang-froid. Quand on décide de tout mettre, il faut y aller sans se poser de question. C’est ça le sprint. Il ne suffit pas d’appuyer comme un bourrin sur les pédales. Il faut essayer de gérer ses émotions. C’est une discipline assez technique.