Casar : « J’ai fait une erreur »

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Luis Leon Sanchez (ESP/Caisse d’Epargne, vainqueur de l’étape)
« Nous avions commencé le Tour dans des conditions mauvaises. Valverde n’était pas dans l’équipe et d’autres coureurs n’étaient pas dans le coup. Cette victoire c’est bon pour l’équipe et pour moi. Gagner à Aurillac l’an dernier, c’était déjà un bon souvenir. Là c’en est un autre. Si la porte s’ouvre encore une fois sur le Tour, j’irai à fond. »
Sandy Casar (FRA/Française des Jeux, 2e de l’étape)
« J’ai fait une petite erreur. Le problème c’est qu’il y a avait deux Espagnols dans l’échappée. Ils étaient toujours en train de parler ensemble donc je pense qu’ils n’allaient pas rouler l’un contre l’autre. Quand on est revenus sur Efimkin, j’étais bien lancé. Je ne voyais pas la ligne mais je croyais qu’il restait 200 mètres alors qu’il en restait 300. Cela faisait une semaine que j’annonçais à tous mes coéquipiers que c’était aujourd’hui que je voulais faire quelque chose. L’étape me plaisait bien. Il manque juste la concrétisation de mes efforts. »
Marc Madiot (manager de la Française des Jeux)
« J’ai les boules. A mon avis, Sandy perd l’étape au début de l’étape quand Evans attaque. Il n’avait rien à faire là. Sandy dit qu’il s’est trompé de pancarte aux 300 derniers mètres. Ça fait deux bonnes occasions depuis le départ et au final ça fait zéro victoire. Il va falloir qu’on la mettre au fond. »
Christophe Riblon (FRA/AG2R, 6e de l’étape)
« C’était une journée plutôt tranquille pour nous. Le maillot n’a jamais vraiment été en danger. En plaçant Efimkin devant, on s’est bien positionnés pour ne pas avoir trop de travail à faire derrière. On a un beau maillot à défendre. On se transcende et on sent qu’on trouve notre place dans le peloton. On nous respecte. On va bien se reposer ce soir pour attaquer le Tourmalet demain. »
Rinaldo Nocentini (ITA/AG2R, Maillot Jaune)
« Quand tu as le maillot, tu cherches à le garder le plus longtemps possible. Aujourd’hui, ce n’était pas facile pour moi car j’étais encore fatigué de la veille. Pour moi, ce n’était pas possible de suivre les meilleurs. Grâce à Stéphane Goubert, je me suis mis dans le rythme et j’ai réussi à rejoindre le groupe de tête avant le sommet du dernier col. Demain, ce sera peut-être plus facile. Le Tourmalet est loin de l’arrivée. Si je l’ai encore le maillot demain soir je pourrais peut-être le garder quelques jours de plus avant les Alpes. »
Christophe Kern (FRA/Cofidis, nouveau maillot à pois)
« Je suis très content d’avoir ce maillot (à pois) même si ça n’efface pas la déception d’être passé si près d’une victoire sur le Tour (la veille, à Arcalis). J’avais quand même relativisé dès hier soir, en étant très content de ma journée. J’ai montré que j’avais de bonnes jambes et de belles qualités de grimpeur dans le dernier col. Brice (Feillu) a bien couru et j’étais plus surveillé que lui. Je savais que ça ferait mal aux jambes aujourd’hui avec les efforts de la veille mais j’étais très motivé pour marquer les points du premier col et aller chercher ce maillot. »