De Gendt surprend les sprinteurs

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Les oreillettes étaient de retour dans le peloton. A l’occasion de la première étape de Paris-Nice qui s’est disputée ce dimanche autour de Houdan (Yvelines), les coureurs ont en effet eu le droit de s’équiper de leur fameuse radio. Celles-là même qui ont tant fait parler ces dernières semaines. Tout était donc réuni pour assister à un sprint massif. C’est pourtant un trio composé de Jérémy Roy (FDJ), Thomas De Gendt (Vacansoleil) et Jens Voigt (Team Leopard) qui a animé la course. Les trois hommes comptent une minute d’avance avant que les coureurs de QuickStep n’accélèrent à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée.
Et ces trois là tiendront jusqu’au bout. Même si Voigt lâchera prise au dernier moment, De Gendt, vainqueur, et Roy, deuxième, resteront comme les grands bonhommes de cette première journée. « Je suis déçu de faire deuxième car on roule pour gagner. Mais je suis tombé sur plus fort que moi », a sobrement et honnêtement lâché Roy. Du côté du vainqueur, on savoure : « Je savais qu’avec quelqu’un comme Jens Voigt, il y avait une toute petite chance d’aller jusqu’au bout, glisse De Gendt. Et cela a fonctionné. Je n’aurais jamais pu m’y attendre, ce sera fantastique de porter le maillot jaune demain (lundi), j’arrive à peine à y croire. »
Dans la tourmente depuis l’annonce du licenciement de Riccardo Ricco, et alors que le cas de Ezequiel Mosquera, contrôlé positif à l'Hydroxyéthylamidon lors du dernier Tour d'Espagne, n’est toujours pas réglé la formation néerlandaise s’offre un bol d’air. Coéquipier de De Gendt, Romain Feillu, attendu sur cette étape, présente son coéquipier. « C’est un très bon rouleur qui grimpe bien malgré son gabarit costaud. J’étais un peu déçu, mais je ne me sentais pas à 100%. C’est un peu dommage. » La deuxième étape reliera lundi Montfort l’Amaury à Amilly (Yvelines).