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Goss prend les commandes

Matthew Goss

Matthew Goss - -

L’Australien Matthew Goss (HTC-Highroad) a remporté au sprint mardi la troisième étape de Paris-Nice, entre Cosne-Cours-sur-Loire et Nuits-Saint-Georges (202 km). Il en profite pour prendre la tête du classement général.

Les routes françaises plaisent de plus en plus à Matthew Goss. Vainqueur en août du Grand Prix de Plouay, en Bretagne, l’Australien de 24 ans s’est imposé ce mardi à Nuits-Saint-Georges, en Bourgogne. Il a conclu au sprint la troisième étape de Paris-Nice, en prenant le dessus sur l’Allemand Heinrich Haussler (Garmin-Cervelo) et le Russe Denis Galimzyanov (Katusha). Trois coureurs qui ont échappé à une chute collective spectaculaire à 250 mètres de l’arrivée.

Nikolas Maes (Quick Step), blessé au bassin, a été admis à l'hôpital de Dijon. Le Français Yoann Offredo (Française des Jeux) s'en est lui tiré avec quelques contusions à la hanche et au coude. Quant au Slovaque Peter Sagan (Liquigas), un de favoris de ce Paris-Nice, il a franchi la ligne à pied, sans paraître durement touché et sous les applaudissements du public. Les mêmes qui ont accompagné la double apparition sur le podium de Matthew Goss.

Lavenu : « Beaucoup de mouvement »

Car l’Australien, deuxième lundi à Amilly, s’est aussi emparé de la tête du classement général. Il compte deux secondes d’avance sur le précédent leader, le Belge Thomas De Gendt (Vacansoleil), et six secondes sur Heinrich Haussler. Mais son maillot de leader sera en danger dès mercredi, sur la route de Belleville. Quatre côtes de 3e catégorie et deux de 2e catégorie seront au programme dans le Beaujolais.

Déjà à l’attaque ce mardi dans la seule difficulté de la journée et repris à 5 km de la ligne en compagnie de Blel Kadri (AG2R La Mondiale), Thomas Voeckler (Europcar) pourrait encore avoir des desseins offensifs. « Il était un petit déçu à l’arrivée mais il a vu qu’il avait des jambes », a expliqué son manager Jean-René Bernaudeau. « Il va y avoir beaucoup de mouvement », imagine pour sa part Vincent Lavenu, le directeur sportif d’AG2R La Mondiale. Le peloton ne devrait pas avoir le temps de lézarder dans les vignobles du Rhône.

LP avec GQ