RMC Sport

Para-cyclisme: "Le travail a payé", Alexandre Léauté savoure son 23e titre mondial

Alexandre Léauté

Alexandre Léauté - Icon

Sur le vélodrome qui a accueilli les Jeux olympiques et paralympiques 2016 à Rio de Janeiro, Alexandre Léauté (C2) n’a laissé aucune chance à ses adversaire sur le 10km scratch. Le Breton est parti seul à six tours de l’arrivée pour décrocher son 14e titre planétaire sur piste, le 23e au total. Sa saison avec les valides en Nationale 1 l’a aidé dans ce format de course.

Alexandre Léauté, que ressentez-vous après ce 23e titre mondial?

Je suis très content d’avoir gagné aujourd’hui. C’était une course très particulière. J’avais beaucoup de gens sur le porte-bagage. Il a fallu jouer avec ça. J’ai réussi à bien me débrouiller. Je suis content.

Vous avez immédiatement fait exploser le peloton et à six tours de l’arrivée vous avez lâché le dernier à vous résister, le Néerlandais, Hidde Buur. C’était le plan?

C’était l’objectif d’écrémer le groupe dans un premier temps. Le championnat du monde est long. C’aurait été bête de chuter dès le premier tour. Je voulais écrémer avec les meilleurs dans un premier temps puis essayer de m’isoler sur la fin pour ne pas prendre de risque et éviter un sprint. J’ai réussi à mettre ça en place.

Avez-vous été surpris par la résistance du Néerlandais, Hidde Buur ?

Je savais qu’il était très fort. Aux Mondiaux sur route au mois d’août, il avait montré qu’il avait beaucoup progressé. Ça n’a pas été une surprise pour moi de le retrouver aux avant-postes avec moi. Je suis très content de l’avoir encore battu.

Objectif or en vitesse

Est-ce que votre saison au VCP Loudéac vous a aidé dans cette course qui ressemble à une course en ligne?

Oui ça m’a beaucoup aidé surtout la répétition des efforts, être capable de faire des efforts violents en fin de course quand tout le monde a besoin de respirer. Je pense que c’est le plus gros cap que j’ai passé cette année grâce aux valides et aux distances très élevées des courses valides.

Aujourd’hui, que retenez-vous?

Il y a beaucoup de travail à l’entraînement, à la maison. Je trouve que le travail fait avec mon entraîneur Mathieu Jeanne a payé aujourd’hui. C’a été très compliqué après les Mondiaux sur route de trouver de la motivation pour aller jusqu’au mois d’octobre. On a réussi à bien gérer les événements pour être performant aujourd’hui. Je suis très content de ce que l’on a mis en place.

Qu’est-ce que vous visez pour la suite de la compétition avec encore trois courses ?

Ça serait bien de faire l’or demain (vendredi) sur la nouvelle épreuve de vitesse. Je ne me prends pas la tête. Si je prends beaucoup de plaisir mes championnats sont réussis.

Propos recueillis par Morgan Maury