Paris-Nice: Kooij bat Pedersen sur le fil aux Mureaux

C'est votre troisième victoire de la saison et encore une fois ça s'est joué à rien, mais cette fois face à Mads Pedersen vous avez pu célébrer ?
Oui, ça a encore été dans un mouchoir de poche mais j'ai quand même célébré parce que j'ai jeté un regard à terre vers les roues, et parfois on sent que c'est bon. Là j'ai senti que j'avais fait un tout petit écart.
Racontez-nous le dernier kilomètre, ça a été très dur, ça montait fort...
Oui, on était en bonne position pour l'ascension et j'en ai profité, du coup dans l'emballage j'ai aussi profité d'un bon placement, dans la roue de Pedersen. J'ai juste eu à sauter pour tenter d'aller gagner et ça a été fait.
Vous avez eu peur quand au sprint intermédiaire, votre leader Jorgenson et Evenepoel ont fait exploser la course ?
Non,il y'avait des secondes à aller chercher pour les gars du classement général, et on savait que ce serait comme ça, que ce serait dur. Je me suis accroché, et après on a pu temporiser et heureusement arriver avec ce sprint.
Ca commence bien ce Paris Nice...
Oui c'est super, gagner la première étape ici sur Paris-Nice, c'est un départ. Le maillot jaune, c'est super de le porter demain, surtout en France où il a du sens.