Cyclisme sur piste : Saint-Quentin, premier test pour Paris 2024

A partir de ce mercredi et jusqu’à dimanche, Saint-Quentin-en-Yvelines accueille les championnats du monde de cyclisme sur piste dans un vélodrome ultra-moderne. L’occasion de démontrer le savoir-faire français dans l’organisation de grands évènements et d’entamer la phase de lobbying en vue d’une possible candidature de Paris pour les Jeux Olympiques 2024.

La longue route qui mène vers une possible candidature de Paris pour les Jeux Olympiques 2024 va connaître un nouveau virage. A partir de ce mercredi et jusqu’à dimanche, les championnats du monde de cyclisme sur piste auront lieu au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le moment idéal pour accélérer l’opération séduction. Cette compétition est la première des huit championnats du monde ou d’Europe, dans des disciplines olympiques, qui seront organisés en France d'ici à la désignation de la ville hôte des JO de 2024, dans deux ans. Autant d’évènements mis en avant dans le « rapport Lapasset », rendu la semaine dernière, par les partisans d’une éventuelle candidature parisienne.

En plus de montrer au monde le « savoir-faire français » en matière d’organisation de grands évènements, ces championnats du monde seront aussi l’occasion de rencontrer les dirigeants du cyclisme mondial et de poursuivre la phase de lobbying. Voilà pourquoi les plus grands décideurs du sport tricolore s’y rendront, de Bernard Lapasset (président du Comité français du sport international) à Denis Masseglia (président du CNOSF), en passant par Tony Estanguet (membre du CIO), Thierry Braillard (secrétaire d’Etat aux Sports) et Patrick Kanner (ministre des Sports).

La deuxième Arena de sports et de spectacles d’Ile-de-France

Outre l’aspect « politique » de ces Mondiaux, cette fin de semaine sera aussi l’occasion de dévoiler ce vélodrome ultra-moderne, inauguré le 30 janvier 2014 et qui contient également un stadium couvert de BMX ainsi que le siège de la Fédération française de cyclisme. Conçue par Ralph Schürmann, qui avait déjà fait celle des Jeux de Pékin (2008) ainsi que celle de l’UCI (à Aigle, en Suisse), la piste a été construite en Sibérie.

Sur cet anneau de 250m de long et 8m de large (le standard est habituellement de 7m), les pistards pourront atteindre les 85km/h. Un bijou de 5000 places, pensé en vue de la candidature de Paris pour les JO de 2012 et sorti de terre malgré l’échec face à Londres, qui est la deuxième Arena de sports et de spectacles d’Ile-de-France, après le Palais-Omnisports de Paris-Bercy. Ce site a vocation à accueillir plus de 40 évènements sportifs, festifs et culturels chaque année. Et peut-être un peu plus que ça en 2024…