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Schleck : « Il ne me reste qu’une chance »

Andy Schleck

Andy Schleck - -

Le Luxembourgeois, deuxième au classement général, sait qu’il n’a plus le choix. S’il veut gagner le Tour de France, il doit creuser l’écart voire gagner la 17e étape entre Pau et le mythique Col du Tourmalet.

Andy Schleck, dans quel état d’esprit êtes-vous avant la dernière étape pyrénéenne ?
Tout le monde sait que je n’ai plus qu’une chance et que je dois attaquer jeudi. Ce n’est pas un secret. Il faut que je grimpe vite. J’avais dit auparavant qu’il me fallait une minute d’avance au général. Mais peut-être que trente secondes, ce sera suffisant. On ne peut rien dire. En tout cas, au départ du contre-la-montre (samedi, ndlr), il faut que je sois en jaune. Sinon je ne vois pas quelle chance j’aurais de gagner le Tour.

Préférez-vous être dans la peau du challenger ?
Oui, car je pense que c’est un avantage. Mais je n’ai qu’un seul but : avoir le maillot jaune. Il nous reste qu’une étape dans les Pyrénées ce jeudi. Ça motive d’ailleurs encore plus. Mais on va voir si Contador peut me suivre ou s’il me lâche dans le Tourmalet. Je suis bien en tout cas. Le Tourmalet me convient. Je m’y sens bien.

Contador peut-il vous attaquer avant la dernière ascension ?
Il ne va pas s’user avant. Ce serait bien, mais ce ne sera pas le cas. Il a une équipe assez forte en montagne qui va régler la course pour lui avant le Tourmalet. Je pense que je vais rester avec lui et tranquillement. Je n’attaquerai pas avant au Col de Soulor (après 117km de course, ndlr). Ce serait stupide et ridicule. Si je vais vite dans le Tourmalet, je ne pense pas que son équipe soit capable de jouer un grand rôle. Il devra me suivre.

Comment voyez-vous la course ?
Même si elle est petite, c’est aussi la dernière chance pour beaucoup de coureurs. Ça va être très animé. Les 175 kilomètres vont passer vite.