"Sur l'élimination j'avais la selle trop basse, j'avais l'impression d'être sur les chiottes": la frustration de Nilsson-Julien aux Mondiaux sur piste

Oscar Nilsson-Julien sur l'omnium des championnats du monde de cyclisme sur piste, 19 octobre 2024 - AFP
Racontez-nous la fin de la course aux points, la quatrième de la journée, ça ne se joue vraiment à rien…
Ça se joue un point mais en vrai, c'est peut-être tout le travail que j'ai fait avant qui m’a coûté parce que je croyais gagner à la fin en fait. Alors j'amenais, j'amenais. Ce n’était pas con mais peut-être ça avait l'air un peu con.
Ça ne se joue pas sur cette dernière course selon vous?
J'ai fait une mauvaise élimination, c'est la première à ce niveau-là et ça frottait vraiment sale. Bon j'ai montré que j'étais assez fort quand même. Mais j’avais ma selle qui était trop basse, j'avais l'impression d'être sur les chiottes en fait. Je suis descendu, j'avais des crampes comme si j'avais fait le record du monde de l’heure, j'avais les crampes ici. Mais sinon ça...
Finalement vous faites une belle journée, vous êtes dans le match malgré tout, mais ça doit être décevant de passer si près?
Je suis peut-être seulement dégoûté parce que j'ai annoncé que je voulais gagner. Du coup je passe un peu pour un con de dire ça à terminer 4. Mais quand même sur un course aux points chaque fois j'arrive et c'est mon truc. Je suis à l'aise. Comme dans un tempo, quand c'est dur, quand ça roule vite, je n’ai pas de difficulté à suivre les meilleurs.
Demain il y a l’américaine avec Clément Petit pour essayer de gagner une médaille…
Ouais, je suis cramé, mais j'ai envie de faire la Madison avec Clément. Il a pris une médaille, lui, moi j'ai pas de médaille. C'est moi qui dois me motiver, parce que lui, il est déjà content.