12e étape : Au rendez-vous des baroudeurs

Au lendemain de la plus courte étape du Tour (148km), cette 12e étape sera la plus longue avec 226 km à parcourir, entre Saint-Jean-de-Maurienne et Annonay-Davézieux. Avec un profil sur-mesure pour les baroudeurs.

Ce vendredi, un parcours inédit attend les rescapés coureurs de la Grande Boucle. Car si la plupart du temps, les principales difficultés sont placées en fin de l’étape, deux cols de première catégorie sont au menu des 80 premiers kilomètres. Rien de mieux pour se mettre en jambe que le col du Grand Cucheron au kilomètre 34 (12,5 km de montée à 6,5%), avant d’enchaîner avec le col du Granier au kilomètre 80. Une montée moins longue (9,7km) mais plus pentue (8,6km).

Une fois que le peloton aura englouti ces difficultés, il lui restera près de 150km à parcourir pour relier l’arrivée. Avec sans oublier, la Côte d’Ardoix (3e cat.) en guise de digestif à 20 km d’Annonay-Davézieux (5,9km à 3,4%). La victoire devrait donc se jouer entre les échappés dans cette dernière montée.

Gare à la fringale !

Du côté des leaders, ce devrait être le statu quo. A moins d’une grosse fringale, aucun changement n’est à prévoir en haut du classement. A trois jours de la journée de repos à Pau, le gros du peloton tentera de récupérer.

Attention toutefois à ne pas se faire lâcher dès le début de l’étape, car la journée risque sinon d’être interminable, voire pire. Et Jean-François Pescheux, directeur de course, de prévenir les potentiels retardataires : « Nous allons demander une application stricte des délais d’élimination, je suis prêt à parier qu’il y en a beaucoup qui vont se bouger. » Etape de transition ? Pas si sûr.

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