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Dopage : Opération coup de poing contre Quick Step

Le bus de la formation Quick Step garé sur le parking de la gendarmerie de Challans

Le bus de la formation Quick Step garé sur le parking de la gendarmerie de Challans - -

La saisie du bus de Quick Step n’a pas été un cas isolé, vendredi. Les instances de lutte antidopage ont effectué d’autres contrôles de routine au sein de plusieurs formations, dont Astana, à la veille du départ du Tour de France.

A la veille du départ du Tour de France, la fête a bien failli être gâchée par un coup de tonnerre. L’image du bus Quick Step saisi par la gendarmerie de Challans (Vendée) a rappelé de vilains souvenirs aux suiveurs de la Grande Boucle. Le véhicule de la formation belge a même volé la vedette à Alberto Contador et Andy Schleck, les deux grands favoris de l’épreuve. Après quelques heures d’agitation devant la brigade vendéenne, tous les doutes ont semble-t-il été levés. Rien n’a été trouvé dans le bus et tous les coureurs de l’équipe, qui ont subi un contrôle urinaire dans la soirée, ont pu se reposer dans leurs chambres et se tourner vers la première étape de la Grande Boucle, qui s’élancera ce samedi du passage du Goix.

Tout est parti d’une révélation du quotidien Ouest-France qui a surpris le bus de la formation belge escorté par quatre voitures jusqu’à la gendarmerie. L’idée qu’un lien puisse être établi avec l’affaire Omega-Pharma Lotto, autre équipe belge, dont l’un des chauffeurs, Wim Vansevenant, a été impliqué dans une affaire de produits dopants, a accéléré les investigations autour de ce contrôle.

Astana a également été contrôlé

Il s’avère que Quick Step n’est pas un cas isolé. Les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) ont effectué une « opération de vérification » auprès de plusieurs autres équipes. « C’était juste un contrôle de routine avant le départ du Tour de France, a déclaré le directeur sportif de la formation Wilfried Peeters. Peut-être que la semaine prochaine, d’autres équipes seront contrôlées de la même manière. Nous travaillons tous ensemble. Tout va bien. »

Selon nos informations, d’autres formations, dont Astana, ont subi des contrôles antidopage à La Roche-sur-Yon. La formation Quick Step n’a donc pas de raisons d’être davantage stigmatisée qu’une autre équipe… tant que les contrôles effectués ne se révèlent pas positifs. « L’opération » menée de concert par l’OCLAESP et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) témoigne en tout cas de la volonté des instances de ne pas relâcher la pression. Les équipes sont prévenues, elles seront observées de près. Quick Step peut en témoigner.