F. Schleck : « Contador est nerveux »

Troisième au général à 1’22’’ de Thomas Voeckler à l’issue de la 17e étape, Fränk Schleck estime qu’avant l’étape cruciale du Galibier son grand rival espagnol Alberto Contador est plutôt tendu.

Fränk Schleck, une nouvelle fois, la descente vers l’arrivée de cette 17e étape a semblé périlleuse…

C’est toujours très dangereux, même si on n’a pas perdu de temps aujourd’hui, ce qui a été le cas de Thomas Voeckler. Il n’est plus question aujourd’hui d’être un bon ou un mauvais descendeur. Je pense à tous les garçons qui sont à la maison à cause d’une chute stupide. Ça n’a rien à voir avec le fait d’avoir de la chance ou pas. Dès qu’on parle de la santé des coureurs, il faut penser différemment.

Alberto Contador s’est à nouveau montré très offensif, dans la descente vers Pinerolo notamment. Comment interpréter sa stratégie ?

C’est son choix, il a le droit faire ça. L’année dernière j’étais dans mon canapé à la maison devant la télé quand il a attaqué Andy, alors victime d’un saut de chaîne. Aujourd’hui il a attaqué dans la descente, ça veut quand même dire qu’il est un petit peu nerveux. On s’est vite organisés derrière et nous sommes revenus.

Avec Thomas Voeckler actuel maillot jaune, vous et votre frère Andy aux 3e et 4e places, le vainqueur à Paris cette année sera-t-il francophone ?

J’espère qu’il parlera français avec un petit accent luxembourgeois… Mais Thomas a toutes ses chances. Il a perdu malheureusement quelques précieuses secondes dans la descente vers Pinerolo. Néanmoins il mériterait vraiment de gagner. Avec tous ses équipiers, on les critique parfois mais il faut aussi dire que, lors de ces dix derniers jours, ils ont couru comme des grands champions.