
Guimard : « Froome manque de concentration »

- - -
Déjà victime d’une chute sur le Dauphiné en juin, Chris Froome a vécu la même mésaventure ce mardi lors de la 4e étape du Tour de France, qui reliait Le Touquet à Lille. Notamment touché à un poignet, le Maillot Jaune sortant ne souffre pas de fracture mais se prépare à vivre une prochaine journée difficile. « Le poignet est un point stratégique du coureur cycliste, comme le genou, explique Cyrille Guimard. Le problème, c’est cette étape des pavés dès mercredi. Il va falloir qu’il serre les dents, qu’il s’accroche.
Ça va surtout être un problème mental mais je ne pense pas que la blessure en tant que telle l’oblige à quitter le Tour de France. On a une autre attitude quand on subit un traumatisme qui force à déclarer forfait sur le champ. Or, il est resté calme, conforme à son image et il n’y a pas de souci à se faire sur sa présence au départ demain (mercredi) matin. »
« L'équipe Sky n'est pas au point »
Ce qui inquiète davantage le membre de la Dream Team RMC Sport, ce sont tous les soucis de santé que le Britannique accumule depuis le début de l’année. « Ce n’est jamais anodin, assure Guimard. Là, il va toucher une roue tout seul et part sur la droite. Je n’ai pas l’impression que cette chute soit très importante pour la suite du Tour de France mais ça montre quand même qu’il manque de concentration.
Depuis le départ, Froome est placé relativement loin dans le peloton, ce qui veut dire qu’il laisse la direction de la course à Alberto Contador. C’est l’équipe de l’Espagnol (Tinkoff-Saxo) qui est là en fin de course pour maîtriser ce qui se passe et mettre l’Espagnol en positon de sécurité, ce qui n’est pas le cas pour Froome. Ça veut peut-être dire que l’ensemble de la Sky n’est pas au point. Froome et son équipe ne me semblent pas au top. Contador est dans une phase positive quand Froome est dans une phase négative. Et ce n’est pas un hasard. »
A voir aussi :
>> Froome laisse un peu de peau sur le bitume
>> Kittel insatiable, Démare en approche
>> Voeckler, 10 ans après