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Coupe du monde 2026: pourquoi la Belgique de Rudi Garcia tremble avant son match au pays de Galles

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Le match nul concédé face à la Macédoine du Nord (0-0) place la Belgique dans une situation inconfortable avant le déplacement au pays de Galles, ce lundi (20h45) où un revers pourrait la plonger à la troisième place de son groupe de qualifications à la Coupe du monde 2026.

Rudi Garcia face aux premiers remous. Nommé sur le banc de la Belgique en janvier 2025, l’entraîneur subit les critiques de la presse depuis le match nul concédé à domicile contre la Macédoine du Nord (0-0), vendredi. Le résultat fait tâche au cœur de qualifications pas franchement sereines entre le nul déjà concédé à l’aller en Macédoine du Nord (1-1) ou la victoire à l’arraché contre le pays de Galles (4-3) en juin après avoir dilapidé une avance de trois buts.

Garcia agacé par les critiques

Ce contretemps se ressent surtout au classement où la Belgique est deuxième du groupe J derrière la Macédoine du Nord avec un point de retard et un match en moins qu’elle disputera ce lundi au pays de Galles (20h45). Le déplacement à Cardiff, autre adversaire direct, sent le soufre pour les coéquipiers de Thibaut Courtois et Kevin De Bruyne. Un revers à Cardiff les rétrograderait à la troisième place du groupe, c’est-à-dire hors de la première place directement qualificative à la Coupe du monde 2026 ou la deuxième, qui permet de disputer un barrage en mars.

Et comme la Belgique n’a pas remporté son groupe de Ligue des nations, elle ne figure pas parmi les quatre vainqueurs de groupe de Ligue des Nations repêchés. Elle pourrait toutefois récupérer une éventuelle place de repéché par le jeu des chaises musicales et des autres équipes qualifiées. L’heure des calculs n’a pas encore sonné mais les dents commencent à grincer en Belgique alors que les Diables Rouges sont, avec l’Italie, la seule nation européenne majeure potentiellement en difficulté.

"Nous sommes ici pour gagner"

Dimanche, Rudi Garcia a affiché sa grande confiance avant le voyage au pays de Galles, tout en s’agaçant des interrogations sur son équipe. Alors que les trois premiers se tiennent en deux points, un succès permettrait à son équipe de prendre la tête. Alors, l’ancien entraîneur de Lille, de l’OM et Lyon ne s’alarme pas.

"Je ne sais pas quel sera le résultat de demain (lundi), ni s’il y aura beaucoup de buts", a-t-il déclaré. "Mais nous sommes ici pour gagner. Jouer dans de telles conditions, c’est fantastique. Nous voulons profiter de cette atmosphère pour montrer le meilleur de nous-mêmes. Avec tout le respect que je dois au pays de Galles, nous sommes ici pour gagner. C’est l’occasion de montrer de quoi notre équipe est capable. Nous sommes prêts et motivés. Nous voulons gagner et rester maîtres de notre destin. Le pays de Galles se montrera sans doute plus offensif que la Macédoine du Nord. Ce n’est pas difficile. Nous sommes capables de marquer contre des défenses basses, nous l’avons déjà prouvé. Nous pouvons également marquer sur des contre-attaques rapides. Une bonne équipe doit maîtriser ces deux aspects-là."

Garcia n’a pas apprécié non plus des réserves émises sur ses choix tactiques après avoir laissé Michy Batshuayi sur le banc contre la Macédoine du Nord. "Certains commentaires me font rire", a-t-il lancé. "Premièrement, d’après les médias, un joueur n’avait pas sa place dans la sélection, puis on se demande pourquoi il n’est pas entré au jeu. Je suis habitué. Si on avait gagné, j’aurais eu raison. Quand tu perds, c’est ta faute. J’ai assez d’expérience pour ne pas m’attarder là-dessus et rester concentré sur mon job."

NC