Le coup de gueule de Voeckler

Thomas Voeckler, qui a terminé la deuxième étape du Tour de France avec plus de dix minutes de retard sur le vainqueur Vincenzo Nibali, dimanche à Sheffield, a pesté à son arrivée contre le manque de sécurité sur les routes anglaises.

A l’offensive ce dimanche, Thomas Voeckler a tenté sa chance lors d’une deuxième étape du Tour de France piégeuse. En vain. « J’ai tenté le coup quand Blel Kadri était seul devant, a-t-il expliqué à son arrivée à Sheffield. Je me suis un peu mis dans le rouge aujourd’hui. J’ai payé un peu mes efforts. Je crois que Pierrot (Pierre Rolland, son leader) arrive dans les temps (à 16 secondes du vainqueur et nouveau maillot jaune Vincenzo Nibali, ndlr). C’était le principal pour. Maintenant, il va y avoir plusieurs jours où il faudra faire attention mais il n’aura pas de terrain pour s’exprimer. Ce sera pour une autre catégorie de coureurs que Pierre. Il faut qu’il reste au chaud jusque dans les Vosges. »

« Le public ne tient pas compte de nos alertes »

Mais ce qui agace surtout le coureur d’Europcar, c’est le manque de vigilance des spectateurs anglais sur les routes depuis le début de cette 101e Grande Boucle. « C’est un début de Tour un peu compliqué au niveau du public, ajoute-t-il. C’est très dangereux pour tout le monde. Le public ne tient pas compte de nos alertes. On voit encore des enfants sur des chaises à un mètre de la route. On dirait que les gens ne tiennent pas compte de ce qu’on dit alors que ce n’est pas pour nous. Des chutes, on en prend tout au long de notre carrière. Mais notre plus grande peur, c’est de shooter un enfant. Nos recommandations de sécurité, ce n’est pas pour faire bien. Il faudrait peut-être nous écouter parce qu’un jour, si quelque chose se passe mal, ce sera dramatique. »

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La rédaction