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Tour de France : le « Cav » is back !

Mark Cavendish vainqueur de la 5e étape du Tour de France

Mark Cavendish vainqueur de la 5e étape du Tour de France - -

Mark Cavendish a remporté ce mercredi la 5e étape du Tour de France à Marseille. Le Britannique d’Omega Pharma-Quick Step s’est imposé à l’issue d’un un sprint massif pour s’offrir le 24e succès de sa carrière sur la Grande Boucle. Et conforter son statut d’intouchable.

Marseille le savait. Une seule fenêtre de tir peut suffire. Ce mercredi, Mark Cavendish a confirmé sa réputation en remportant la 5e étape du Tour de France. Un sprint final comme il les aime, entre cadors, marqué par une grosse chute du peloton sur le bitume phocéen. L’occasion pour le Britannique de retrouver le devant de la scène en signant son premier coup d’éclat sur la Grande Boucle 2013. Une démonstration de force conclue sous les yeux d’un autre phénomène, André Darrigade, roi des finish dans les années 1950-60 et auteur de 22 victoires sur le Tour. Un ratio éclipsé des tablettes par « l’Express de Man », qui compte désormais 24 succès sur la plus prestigieuses des courses cyclistes.

« Je suis très heureux, glisse le sprinter de 28 ans. Je vais continuer à essayer d’avoir d’autres victoires. Et j’espère le faire au cours de ce Tour. Je suis motivé et je me sens en bonne forme. » Nul doute que le « Cav » se sent également bien entouré. Un an après avoir abandonné une équipe Sky tournée vers Bradley Wiggins, son pari avec Omega Pharma-Quick Step ressemble à un coup gagnant. De Cagnes-sur-Mer à Marseille, l’équipe belge a fait le job pour mettre le plus rapide des siens sur orbite, malgré une longue échappée de six coureurs, partis dès le départ de cette étape marathon (228,5 km).

Chavanel et Martin, coéquipiers modèles

Une partition brillamment orchestrée, à l’image d’un Sylvain Chavanel déchainé dans la descente du col de Gineste, à quelques kilomètres de l’arrivée. « L’équipe a fait un travail incroyable, savoure le héros du jour. C’était difficile car l’échappée est partie très tôt. On a dû utiliser Tony Martin, Chavanel, pour rattraper les échappés. Au moment voulu, mon poisson-pilote, Gert Steegmans, a fait un travail exceptionnel. Je n’ai pas eu à beaucoup accélérer. J’ai profité de l’excellent boulot de mes coéquipiers. »

Même si John Degenkolb et Marcel Kittel, pris dans une chute, n’ont pas participé à l’explication finale, Cavendish a tout de même surclassé ses principaux rivaux : André Greipel, Peter Sagan et Edvald Boasson-Hagen. De quoi assoir ses galons de patron, brisant du même coup la malédiction qui a longtemps frappé les maillots arc-en-ciel. Déjà vainqueur d’étapes dans les trois grands Tours, il entre un peu plus dans la légende du cyclisme. Et même si une partie du peloton le juge trop arrogant, personne ne semble aujourd’hui en mesure de contester sa suprématie. Le King n’est pas prêt de céder son trône.

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Alexandre Jaquin