Tour de France: les larmes de Marc Madiot au moment d'évoquer la dernière grande étape de Thibaut Pinot

Séquence émotion sur le Tour de France. Au micro de RMC Sport ce samedi, le manager de l'équipe Groupama-FDJ, Marc Madiot, n'a pas su retenir ses larmes lorsqu'il était interrogé sur l'importance de cette avant-dernière étape pour Thibaut Pinot.
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"Sans doute..."
L'étape du jour est particulière pour le coureur français, qui avait remporté sa première victoire sur le Tour de France dans le Belfort, d'où s'élancera le peloton ce samedi. Une dernière étape de montagne, la dernière "grande étape" de Thibaut Pinot, qui prendra sa retraite à la fin de la saison. Une situation qui suscite beaucoup d'émotions, même chez Marc Madiot qui ne peut répondre que "Sans doute..." quand on lui demande si cela l'émeut.
En larmes il ne parvient pas à poursuivre l'interview et part. Au départ de l'étape, Thibaut Pinot s'est lui aussi montré très ému, évoquant toutes les émotions que cela génère: "J'ai le cœur plein, j'ai la chair de poule rien qu'en étant ici, il y a beaucoup de monde, ça va être très spécial pour moi. Ce sera une journée folle, j'espère que tout se passera bien, que je ferai une belle course et que je serai aux avant-postes."
"Il y a beaucoup de moments intenses sur le Tour, ma première victoire sur le TDF était sur une étape qui commençait à Belfort, aujourd'hui devrait être ma dernière étape de montagne sur le Tour, nous verrons ce que le destin nous réserve", préfère conclure celui qui tirera sa référence après le Tour de Lombardie en octobre.
"Je suis blessé pour mes coureurs"
Au micro de RMC Sport a également à nouveau répondu aux accusations de Richard Plugge, manager de Jumbo-Visma, qui a raconté que les coureurs de l'équipe tricolore buvaient de "grandes bières" à l'hôtel. "Je suis blessé, pas pour moi mais pour mes coureurs, a répondu le manager français très agacé. Parce que je connais leur engagement, leur travail, leur respect de leur métier et qu'on utilise ce genre de trucs pour discréditer c'est minable, c'est pitoyable."
"Mes coureurs eux le prennent avec plus de recul et de détachement que moi. Je leur ai dit que c'était une bonne source de motivation pour aujourd'hui. C'est une des rares fois où je n'ai pas eu de parler au briefing. Pas un mot, juste une poignée de main c'est tout. Il y a des choses qui ne se disent pas qui se comprennent."
"J'espère qu'on va faire le même type d'étape que pour le col de la Loze où on avait quatre gars dans l'échappée. On va essayer d'être dans la même situation, ça dépend face à qui on se trouve."