Tour de France : On a retrouvé Andy Schleck !

Andy Schleck - -
Discrètement mais sûrement, Andy Schleck remonte la pente. A tel point que ce mercredi, la formation RadioShack Leopard Trek a confirmé ce qui pouvait sembler impensable il y a encore quelques semaines, quand le cadet des Schleck faisait peine à voir, alternant moyen et très mauvais, abandon ou largage en bonne et due forme. A savoir qu’il sera bien le leader de la formation luxembourgeoise sur le 100e Tour de France, qui s’élancera le 29 juin prochain de Porto-Vecchio.
« Nous sommes heureux de voir qu'Andy est de retour, s’est réjoui le team manager de l’équipe, Luca Guercilena. Personne dans le groupe n’a jamais eu de doute sur le talent d'Andy. Petit à petit, il est revenu au niveau attendu. Le Tour de Suisse a été encourageant et nous a convaincus de lui donner le rôle qu'il mérite et de lui donner l’opportunité d’avoir des coureurs autour de lui et en soutien de lui. »
Cinq premiers mois calamiteux
Méconnaissable lors des cinq premiers mois de l’année, après s’être fracturé il y a pile-poil un an le sacrum sur les routes du Critérium Dauphiné et avoir dû, dans la foulée et la mort dans l’âme, déclarer forfait pour le 99e Tour de France, Andy Schleck faisait peine à voir. Abandons successifs au Tour Down Under, Tour Méditerranéen, Strade Bianche, Tirreno-Adriatico, Tour du pays Basque, Amstel Gold Race. Piteuses places à la Flèche wallonne (86e) et à Liège-Bastogne-Liège (41e). Bref, pas de quoi pavoiser avant l’éclaircie entrevue la semaine passée en Suisse, où on a enfin retrouvé aux avant-postes le vainqueur sur tapis vert du Tour de France 2010.
« Vu le contexte, nous ne lui mettons pas de pression, a souligné Luca Guercilena. Après ces douze derniers mois, il serait irréaliste de viser une place sur le podium. Mais d’un autre côté, l'absence de stress et de pression peut être un facteur positif pour une brillante performance. Ceci dit, vous pouvez considérer Haimar comme notre deuxième arme. Sixième l’an passé, il est toujours régulier et sait donner le meilleur de lui-même. » On n’est jamais trop prudent de miser sur un second cheval.
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