Tour de France : Quintana bien décidé à faire dérailler Froome

Neuvième à 1’59 du Maillot Jaune Chris Froome, Nairo Quintana est bien décidé à contester le leadership du Britannique. A la veille de la première étape de montagne, le Colombien de la Movistar se sent fort. Suffisamment pour refaire son retard et inquiéter le leader de la Sky.

Il a d’abord eu, comme tous ses autres collègues lors de ce jour de repos, un petit mot à l’attention d’Ivan Basso, qui a révélé ce lundi souffrir d’un cancer de testicules et qui a quitté le Tour de France pour se faire soigner. « Triste d’entendre des nouvelles comme celle-là. De là où nous sommes, nous lui envoyons beaucoup de force » a-t-il commenté sobrement. Puis, la conférence de presse a basculé sur LE sujet incontournable de cette veillée d’armes dans les Pyrénées : Nairo Quintana, 9e à 1’59 de Christopher Froome, se sent-il en mesure de contester la gagne au Britannique ?

« Je redoutais la première semaine, les pavés et le vent et j'aurais signé des deux mains pour ne pas perdre trop de temps, a affirmé le leader de la Movistar. Bien sûr, avoir perdu près de deux minutes, c'est embêtant. Mais je suis heureux que le retard ne soit pas plus conséquent. On est content de ne pas avoir eu de gros pépins physiques à part quelques petites chutes sans importance. L’équipe est toujours au complet et c’est primordial avant d’attaquer la montagne. »

Quintana : « Froome est bien physiquement, mais moi aussi »

Une bonne nouvelle n’allant jamais seule, Quintana a également tenu à souligner son état de forme : « Froome est bien physiquement, mais moi aussi ». Avec assurance, ajoutant qu’il ferait tout pour refaire rapidement son retard. « Froome ne va peut-être pas se montrer aussi offensif que d'habitude, poursuit le Colombien. Mais avec un coureur comme lui, on ne sait jamais. »

Le profil de la première étape de montagne, ce mardi entre Tarbes et la Pierre-Saint-Martin (167 km), sera, aussi, un élément à prendre en haute considération. « Cette ascension est régulière, très dure, souligne Quintana. La température peut jouer un rôle important. Cela fait quinze jours que je n’ai pas grimpé de grands cols aussi exigeants. Cette journée peut déjà être une étape clé du Tour. » Surtout s’il venait à gommer ses deux minutes de retard sur Froome…