Voeckler : « Ne pas jouer les malheureux…»

Thomas Voeckler - -
Thomas Voeckler, vous multipliez les tentatives d’échappée ces derniers jours…
J’avais les jambes aujourd’hui, donc j’ai tenté ma chance. Maintenant, on verra les jours suivants. Je vais continuer d’essayer jusqu’à Paris. Et on verra si ça marche.
Votre attaque dans la bosse de Lisieux était-elle préméditée ?
Sur le papier, oui. Mais ce n’était pas évident avec la vitesse, et la route détrempée. Ce n’est pas le tout d’avoir l’envie. Il faut être bien placé. Je pense que c’était bien joué de ma part. J’étais bien physiquement. Il m’a peut-être manqué une collaboration plus appuyée du coureur de Lotto (Jelle Vanendert, Ndlr). Il a un peu tergiversé. C’est dommage. Mais ça ne va pas m’empêcher de réessayer lors des prochaines étapes, si les jambes me le permettent.
Les conditions climatiques n’étaient pas trop difficiles, aujourd’hui ?
Non, non. Le grand public regarde le Tour de France. Mais nous, dans l’année, on fait des courses où il y a bien plus de pluie que ça et beaucoup moins de degrés au thermomètre. (Rires). Il ne faut pas jouer les malheureux, ce n’est pas trop galère.