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Obry : « L’escrime française est reconnue à l’étranger »

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« J’ai pu côtoyer pas mal d’entraîneurs français qui sont partis entraîner d’autres nations. C’est vrai que ça devient un peu problématique pour nous. On n’arrive pas à garder nos cadres. Les étrangers en profitent. Ils s’améliorent dans tous les compartiments. Que ce soit au fleuret, au sabre ou à l’épée. Pour nous, ça devient un peu plus délicat. Il faut faire avec. On a bel outil qui est l’INSEP où l’on peut s’entraîner correctement avec des bons moyens. Il faut toujours travailler plus pour garder la première place car l’escrime est le premier sport médaillé olympique. Il n’y a pas photo avec le judo. On est en tête. Il y a une forte demande au niveau de l’étranger. Ils mettent les moyens. Le travail d’un entraîneur français est reconnu à l’étranger. Il y a une vraie valorisation de l’entraîneur. Je pense que lorsqu’on a fait le tour en France, on a envie de passer à autre chose. Et pourquoi pas de prendre de l’expérience à l’étranger ? C’est la loi de l’offre et la demande. Quand la demande est très intéressante, on va aussi là où c’est le plus intéressant. Tu parles des sous ? Oui des sous. Aussi des vrais objectifs à moyen ou à long terme. Je pense qu’il y a des nations qui ont envie de faire évoluer l’escrime. Ils ont un nombre de pratiquants un peu plus important. Il y a des vraies politiques de développement à mener. C’est une autre vision de l’escrime. On nous propose des choses un peu nouvelles. Pourquoi ne pas aller explorer d’autres univers ? Après, en France on est quand même bien loti. On a nos infrastructures. Certains pays galèrent vraiment. On n’est pas si mal loti. »