On n’arrête plus Flessel !

Laura Flessel - -
Elle a 41 ans, vient de vivre un week-end qui aurait pu être le dernier d’une très longue carrière. Trop contente de ne pas avoir enfouraillé définitivement son épée et de disputer dans un peu plus de trois mois ses cinquièmes Jeux Olympiques, Laura Flessel a enchaîné ce mardi les rendez-vous avec une bonne humeur… désarmante. Malgré l’anonymat du tournoi de la dernière chance de Bratislava, « la Guêpe » s’aperçoit vite que la nouvelle a largement dépassé les frontières slovaques. Dans la rue, on l’apostrophe, la félicite, on lui arrache une bise.
Depuis son retour, elle enchaîne les rendez-vous médias, entre autres : « Je suis une pluriactive et j’ai besoin de ça », glisse-t-elle alors qu’elle entre en début d’après-midi dans les locaux du Conseil économique, social et environnemental (CESE), dont elle est membre, dans le XVIe arrondissement de Paris. Le président de sa section « éducation, culture et communication », Philippe Da Costa, l’accueille en personne pour la féliciter, lui glisse qu’il avait suivi la compétition du week-end. Dès la nouvelle connue, un message a été envoyé à tous les membres sur l’intranet du CESE. « Je tire toujours bénéfice de mes venues ici. Ça me permet notamment avant une grande échéance de me concentrer sur d’autres problématiques passionnantes comme l’éduction. C’est vraiment très enrichissant de participer à ces travaux. »
Après une session de travail d’un peu plus d’une heure, Laura Flessel est happée pour un enregistrement de France 5, puis remonte en voiture, direction les studios d'une radio rue François 1er, dans le 8e arrondissement. Une heure plus tard, la voilà dans les locaux de RMC pour le Moscato Show. « J’y prends du plaisir. Bien sûr, j’ai changé par rapport à mes premières interviews. Quand ma fille Leilou regarde celles d’Atlanta 96, elle me dit : « Oh là là maman, que tu fais jeune ! Et comment tu parles le djeunz ! » Heureusement que j’ai changé », se gondole-t-elle. Rien ne saurait gâcher sa bonne humeur, surtout pas la perspective de couper quelques jours en famille, son programme ces prochains jours. Il sera temps ensuite de penser aux Jeux… et à sa possible nomination au porte-drapeau de la délégation française, pour lequel elle est désormais la favorite n°1.