Algérie : Alain Perrin se verrait bien sélectionneur et attend la réponse de la fédération

Alain Perrin pourrait devenir le prochain sélectionneur de l’Algérie. L’entraîneur de 60 ans vient de rencontrer les dirigeants de la fédération pour évoquer une éventuelle collaboration. Il espère maintenant que sa candidature sera retenue.

Voilà neuf mois qu’Alain Perrin est sans activité. Depuis qu’il a été limogé de son poste de sélectionneur de la Chine. Mais l’entraîneur de 60 ans pourrait bientôt reprendre en main le destin d’une nation. Celui de l’Algérie. Les Fennecs sont sans coach depuis la démission du Serbe Milovan Rajevac la semaine dernière. Nabil Neghiz et Yazid Mansouri assurent pour l’instant l’intérim, mais ça ne devrait pas durer. Perrin a rencontré en fin de semaine dernière Mohamed Raouraoura, le président de la fédération algérienne.

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« J’ai vu M. Raouraoua vendredi dernier, nous avons discuté et là je suis dans l’attente, explique le coach français au site www.competition.dz. Je pense que le président de la fédération algérienne de football voit d’autres candidats, ils discutent avec les coaches susceptibles de les intéresser, ils réfléchissent car ils veulent prendre leur temps pour prendre une bonne décision. Mais c’est vrai que j’étais content qu’ils me reçoivent, car il faut savoir j’étais déjà candidat au mois de mars dernier après le départ de Christian Gourcuff… »

Perrin : « Le plaisir de retravailler dans ma langue »

Si l’ex-entraîneur de l’OM, Lyon et Saint-Etienne n’avait pas obtenu le job à l’époque, il espère cette fois que sa candidature sera retenue. Le courant semble en tout cas être passé avec les dirigeants algériens. « C’était une rencontre cordiale lors de laquelle nous avons bien évidemment évoqué la situation de l’équipe nationale. Moi j’ai exposé ma philosophie de jeu et ma façon de travailler. J’ai dit aussi que je souhaiterais faire venir des gens avec qui j’ai l’habitude de bosser, mais je ne veux pas non plus ramener trop de monde car je veux aussi travailler avec les gens qui sont actuellement dans la sélection. »

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Interrogé sur la difficulté d’entraîner une équipe africaine, ce qui serait une première pour lui, Alain Perrin a estimé avoir les épaules pour relever le défi. « En Chine pour jouer un match, on faisait des milliers de kilomètres. On allait jouer en Australie, en Thaïlande avec des conditions climatiques et de jeu complètement différentes. J’ai aussi travaillé pendant quatre ans au Qatar, et la chaleur, je connais. Tout cela ce sont des facteurs qu’on l’on intègre. Si j’ai l’occasion de travailler en Algérie, j’aurai surtout le plaisir de retravailler dans ma langue, parce que cela fait six ans maintenant que je bosse avec des interprètes. Mais ça ne pose aucun problème d’être sur le continent africain, d’autant plus que j’ai eu à disputer plusieurs matchs amicaux face à des équipes africaines. Le plus important, c’est de bien connaître et maîtriser la composante qu’on a. »

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport