Anigo : « C’était mon fils et je l'aimais »

AFP - -
Au lendemain de l’assassinat de son fils Adrien à Marseille, José Anigo s’est confié à L’Express. « Quand je disais que cette ville mange ses enfants, j'avais raison, explique le directeur sportif de l’OM. Et ça s'est passé... On m'a pris mon fils… (…) On peut dire ce qu’on veut de mon fils mais c'était mon fils et je l'aimais. Tout le reste n'a pas d'importance. » Remis en liberté début 2010 à la faveur d'une erreur de procédure dans une affaire de braquages de bijouteries, il devait être renvoyé prochainement devant les assises. José Anigo a appris sa mort après avoir été appelé par l’ex-femme de son fils, qui s’inquiétait qu’il ne soit pas allé chercher leurs enfants à l’école. « Ça ne lui ressemblait pas, confie José Anigo. Au même moment, quand j'ai entendu le règlement de comptes à la radio, j'ai eu peur... »