Autocritique

Pensez-vous qu’il y a également eu un problème d’autocritique ?

Rolland Courbis : Oui. Je pense que Raymond a quand même un problème, car, en plus des mauvais résultats, il se débrouille pour être antipathique. Le sélectionneur a besoin d’être soutenu, mais encore faudrait-il qu’il fasse tout pour. Parce que, à un certain moment, moi je ne sais plus où s’arrêtent l’ironie, l’humour, les sous-entendus, le secret professionnel, la confidentialité, la communication… et je rajouterais même… la connerie ! Après le match, par exemple, on aurait pu entendre le sélectionneur nous dire que c’est un constat d’échec, qu’il va falloir tous réfléchir et corriger ce qui ne va pas. Cela aurait été pour moi une marque de professionnalisme. Mais quand j’entends boutade sur boutade sur boutade… Je suis fatigué des boutades… Je suis fatigué d’être ridicule en tant que passionné de football et en tant que Français.