"On a essayé de me doper": Allan Saint-Maximim raconte ses grosses galères à Fenerbahçe... qui lui répond

Il était venu en Turquie plein d’ambition pour être champion. Il est reparti sans titre mais surtout écœuré. Allan Saint-Maximin ne gardera pas un bon souvenir de sa saison à Fenerbahçe où il a été prêté la saison passée par le club saoudien d’Al-Ahli. Au-delà d’un championnat raté, l’équipe de José Mourinho laissant échapper le titre à Galatasaray, l’ancien attaquant niçois retient surtout les innombrables galères qu’il a vécues en Turquie.
"Il s’est passé énormément de choses, je pourrais écrire un livre"
Dans un entretien pour Zack En Roue Libre, Allan Saint-Maximin s’est longuement confié sur "toutes les magouilles autour du quotidien, les problèmes liés à l’argent, les promesses en l’air. Il s’est passé énormément de choses que je pourrais écrire un livre", résume-t-il avant de revenir sur certains épisodes douloureux.
"Il est où le côté humain ? Je suis au plus bas à ce moment-là, protège-moi !"
Le joueur de 28 ans évoque notamment la grave maladie de son père et sa volonté d’aller le soutenir stoppée par la décision de ses dirigeants de le retenir en Turquie. "Il est où le côté humain? Je suis au plus bas à ce moment-là, protège-moi!"
Saint-Maximim n’a pas non plus oublié le jour où son téléphone portable a sonné la pause d’un match important du "Fener": "Tu entends tes enfants qui sont en train de pleurer, qui sont bloqués à l’immigration, qu’on empêche de passer, qu’on menace. Des trucs de fou ! Impensable."
"On essaie de t’injecter des trucs qui n’ont aucun sens"
En plus des nombreux problèmes de visas s’ajoutent d’autres mésaventures particulièrement marquantes : "Pour dire à quel point c’est grave, on a été jusqu’à essayer de me doper. Les gens ne le savent pas parce qu’on ne parle pas. On te menace. On te dit : "Si tu parles, on va te faire ci ou ça", ça dépasse le football. (…) On essaie de t’injecter des trucs qui n’ont aucun sens. Ce sont des choses qui m’ont beaucoup affecté. Tu ne peux pas jouer dans de bonnes conditions comme ça."
Constatant que ses déclarations ont rapidement été reprises, l’ancien Aiglons a précisé vendredi sur X: "Je parlais de ces gens autour du club qui sont prêts à tout. Dans mon cas lorsque j’ai été malade on m’a quasiment donné un traitement qui est considéré comme produit dopant, je ne sais pas dans quel but cette équipe de médecins ont fait ça", conclut Allan Saint-Maximin. A la suite de ces déclarations, le club de Fenerbahçe a fait part de son "étonnement." Le "Fener" dénonce une "déformations des faits" et une "tentative de nuire" au club.