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Conseil fédéral : et maintenant les sanctions !

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Le conseil fédéral exceptionnel chargé de prendre d’éventuelles sanctions sur « l’affaire des quotas » se tiendra ce jeudi (16h) au siège de la FFF. Il devrait normalement être l’épilogue de l’affaire dite des quotas.

Débutée le jeudi 28 avril, l’affaire des quotas, révélée par Médiapart, devrait connaître son épilogue ce jeudi (16h) à l’occasion d’un conseil fédéral extraordinaire de la FFF. C’est à l’issue de cette réunion que des sanctions devraient être proposées à l’encontre des principaux protagonistes de cette polémique dont le football français se serait bien passé.

Après avoir interrogé Patrick Braouezec et Laurent Davenas, les deux membres de la commission d’enquête diligentée par la FFF, et s’être fait présenter le rapport du ministère des sports, les membres du conseil discuteront sur les cas de François Blaquart, le DTN, Ercik Mombaerts (entraîneur des espoirs), Mohamed Belkacemi (conseiller technique national en charge du football de quartier) et André Prévosto (DG adjoint de la FFF en charge du football amateur). En cas de divergence, le conseil fédéral s’exprimera en fin de séance par un vote à main levée, voire exceptionnellement par bulletin secret.

Prévosto en première ligne

Dédouané par le rapport de la commission d’enquête ainsi que par celui du ministère des Sports, le sélectionneur Laurent Blanc n’est plus concerné par les suites de cette affaire. « Je ne vois pas ce que les membres du conseil fédéral pourraient reprocher à Laurent Blanc », confirme Christian Teinturier, vice président de la FFF.

Pour ce membre du conseil fédéral, François Blaquart et Erick Mombaerts n’ont pas à être sanctionné. « On va attendre les explications complémentaires. Mais ma voix ira pour la non-sanction de ces deux personnes. » Actuellement suspendu de ses fonctions de DTN, François Blaquart s’estime victime d’une machination et menace d’un grand ménage s’il venait à être démis dans ses fonctions.

Le seul à se retrouver véritablement en première ligne n’est autre qu’André Prévosto, un proche de Fernand Duchaussoy, qui était déjà en « sursis » après ses démêlées avec jacques Lambert, l’ancien directeur générald e la fédération. Il ne peut être directement sanctionné par le conseil fédéral mais celui-ci peut demander son licenciement au président de la FFF. Ce serait la tendance. D’autant que dans l’optique des élections du 18 juin, les opposant à Duchaussoy voudront se montrer offensifs.