Belhadj : « Le Malawi nous a remis les pieds sur terre »

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La chaleur qui régnait à Luanda peut-elle constituer une excuse à votre mauvaise performance ?
C’est un vrai handicap pour nous de jouer sous une chaleur et une humidité pareilles. On a fait notre préparation au Castelet (NDLR : dans le sud de la France) et nous n’avons pas bien digérer le changement climatique. Pour des joueurs habitué à évoluer dans les championnats européens, jouer dans de telles conditions est vraiment difficile.
Face au Malawi, l'Algérie était-elle toujours sur son nuage de la qualification pour le Mondial ?
On nous en parle tellement de cette qualification ! Peut-être qu’inconsciemment, on y était toujours. En tout cas, cette équipe du Malawi nous a remis les pieds sur terre.
La presse algérienne affirme que la négociation des primes vous perturbe, vrai ou faux ?
C’est complètement faux. La presse algérienne cherche des histoires à se mettre sous la dent. Nous avons rencontré notre président de fédération et toutes ces histoires de primes ont été réglées bien avant la compétition. Ce qui fait parler, c’est notre début de compétition raté. Mais cela peut arriver à toutes les équipes.
« C’est choquant de jouer dans un stade presque vide »
Jeudi, vous retrouvez le Mali. Est-ce déjà un match-couperet ?
Jouer le Mali sera une grosse épreuve pour nous. Les Maliens ont fait preuve d’une extraordinaire détermination en arrachant le match nul contre l’Angola (NDLR : Mené 4-0, le Mali a inscrit quatre buts à dix minutes de la fin du temps réglementaire). De notre côté, on reste serein et on est prêt à les affronter. Il nous faut absolument faire un résultat pour rester dans la compétition.
Ça fait quoi de jouer dans un stade de 50 000 places presque vide ?
C’est choquant. On n’a pas l’habitude de jouer sans public. Ce n’est pas du tout l’image que j’avais de la CAN quand je la regardais à la télévision. On avait le sentiment de disputer un match à huis-clos.