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CAN 2024: "Un spectacle désolant", les journalistes rappelés à l'ordre après plusieurs incidents

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Après plusieurs incidents impliquant des journalistes, l’Association Internationale de la Presse Sportive a publié ce mercredi un communiqué pour pointer du doigt "l’attitude de certains confrères accrédités" pour la Coupe d'Afrique des nations.

Une altercation entre des reporters sénégalais et guinéens, des joueurs ghanéens sifflés par des journalistes de leur pays, des médias congolais accusés de violences par la presse marocaine… Depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations, l’électricité ne se ressent pas seulement sur le terrain.

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Plusieurs incidents impliquants des médias ont été relevés ces derniers jours. Devant cette situation, la section Afrique de l’Association Internationale de la Presse Sportive (AIPS) a publié un communiqué ce mercredi pour pousser un petit coup de gueule et dénoncer "l’attitude de certains confrères accrédités".

"Le journaliste ne peut pas être un supporter"

"Entre batailles rangées, attaques, invectives, c'est un spectacle désolant que certains confrères livrent à la face du monde depuis le début de la CAN. Les espaces de travail des médias (tribune de presse, zone mixte, salle de conférence) ont été transformés en ring de boxe", déplore l’AIPS. Et de poursuivre: "Le journaliste ne peut pas être considéré comme un supporter. C'est pourquoi nous invitons tous les confrères à être raisonnables et à travailler dans le respect des règles d'éthique et de déontologie."

Après le match de la phase de groupes entre le Maroc et la République démocratique du Congo (1-1), soir, la presse marocaine a notamment accusé les journalistes congolais de violences. Selon le récit des médias marocains, un journaliste congolais a tenté d’asséner un coup de poing à l’un de ses confrères marocains, qui l’a esquivé. Ce même journaliste aurait également été visé par un jet de bouteille.

Par ailleurs, à la veille du match opposant la Guinée au Sénégal, le ton est clairement monté entre les journalistes des deux pays présents en conférence de presse. Les joueurs du Ghana, eux, ont été hués par des reporters pour avoir refusé de s’exprimer après leur nul contre le Mozambique (2-2).

RR