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Les prophéties des sorciers blancs

L'ancien entraîneur du PSG va vivre sa première grande compétition en tant que technicien.

L'ancien entraîneur du PSG va vivre sa première grande compétition en tant que technicien. - -

Les cinq sélectionneurs français présents en Angola présentent les objectifs de leurs équipes. Entre prudence et ambition.

Hubert Vélud (Togo) : « Passer les poules serait historique »
« On veut passer les poules. Ça serait historique pour le pays. En six CAN, le Togo, n’est jamais passé le premier tour. Sur un match, si on arrive à passer la phase de groupe, tout est possible. Notre premier match contre le Ghana sera très important. On a essayé de faire une préparation physique pour être au top dès le premier match parce que ça nous paraît capital. »

Hervé Renard (Zambie) : « Une grave erreur de nous oublier »
« On va essayer de passer ce premier tour. C’est notre premier objectif. Ce groupe a de la capacité. Il n’est pas composé de stars, mais nous avons un bon état d’esprit. Il ne faut pas oublier que ce groupe a réalisé match nul au Caire contre l’Egypte (1-1), double tenant du titre. Nous avons été à la hauteur, même si on termine troisième de notre poule derrière l’Egypte et l’Algérie. Mais ça serait une grave erreur de nous oublier. »

Alain Giresse (Gabon) : « Tenter de jouer les trouble-fête »
« On ne fait pas de complexe. Maintenant, on sait que nous ne sommes pas une référence dans le football africain et nous n’avons pas de référence. On aborde les matchs comme on l’habitude de le faire. On va jouer notre chance à fond, nous préparer avec conviction et détermination. Si on en est arrivé là, c’est que nous avons eu des vertus morales et des qualités. Si on dit qu’on arrive avec suffisamment d’expérience, ce n’est pas le cas. On va tenter de jouer les trouble-fête. »

Michel Dussuyer (Benin) : « Tout est possible »
« On peut toujours y croire, maintenant, quand on fait la photo du groupe (ndlr : Egypte Nigeria Mozambique), on voit deux favoris et deux outsiders. On a l’avantage de commencer par le Mozambique, l’autre outsider, ce qui peut lancer notre tournoi. On y va avec des ambitions, mais aussi la raison par rapport à notre potentiel. On n’a pas le potentiel de l’Egypte et du Nigeria, mais sur une compétition, tout est possible. »

Paul Le Guen (Cameroun) : « Pourquoi pas la gagner ? »
« C'est un double objectif. D’abord, on veut aller le plus loin possible et pourquoi pas la gagner. Mais on veut préparer la Coupe du monde. La CAN est une compétition à part entière et on ne peut quand même pas dire que c'est un entraînement pour la Coupe du monde. C'est évidemment une compétition qu'il faut aborder avec beaucoup d'ambitions. J'ai aussi retenu des joueurs en fonction de cette Coupe du monde qui se profile. C'est un rendez-vous tellement important pour une nation africaine qu'il faut la préparer avec minutie. » (avec AFP)

La rédaction-Luis Attaque