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Bordeaux KO debout

A l'image de son maitre à jouer, Bordeaux traverse une période difficile.

A l'image de son maitre à jouer, Bordeaux traverse une période difficile. - -

L’équipe de Laurent Blanc s’est fait sortir de la Coupe de France par Monaco (0-2), ce mercredi en 8e de finale. Après la déculottée à Rennes (4-2), les Girondins traversent vraiment une période de moins bien.

Les matches se suivent et les maux se ressemblent pour Bordeaux. Deux erreurs de marquage auront couté le match aux Girondins, battus et éliminés par Monaco sur un coup de pied arrêté (Traoré 28e) et sur une mauvaise relance (Maazou 53e). Laurent Blanc avait dénoncé les lacunes défensives entrevues depuis le début de l’année et que l’artillerie rennaise (4-2) avait su parfaitement exploiter le week-end dernier en championnat. L’entraineur girondin avait lancé un avertissement en deux temps : « Certains vont avoir du mal à regarder la vidéo », avait-il lancé après la défaite en Bretagne, avant d’espérer quelques heures avant ce 8e contre Monaco : « On a lancé quelques messages, j’attends ce match avec impatience ».

A l’exception d’un premier quart d’heure maitrisé (tir de Trémoulinas sur la barre transversale, 13e), le champion de France enchaine les gestes d’imprécision offensive : 4 occasions, 7 corners, mais aucun but. Face aux errements girondins, les Monégasques témoignent d’une science clinique du bon geste. Une occasion, un but. Il est signé Jimmy Traoré (28e), laissé sans marquage, pour le plus grand désespoir de Blanc, par la défense bordelaise. Ramé ne peut rien. La mi-temps est sifflée alors que la neige s’abat sur Chaban-Delmas.

Guy Lacombe : « Une grosse perf »

Cette mini-tempête aura pour conséquence de retarder de vingt minutes la reprise des débats. Acculé, Bordeaux est obligé d’accélérer sur une pelouse durcie par la neige. Las, une nouvelle erreur d’inattention provoque le second but des hommes de Guy Lacombe. Sur un cafouillage de la défense girondine, la recrue monégasque Maazou double la mise pour l’ASM. Dos au mur, l'entraineur bordelais donne un coup de balai à son effectif, et procède à trois changements simultanés, faisant entrer Chalmé, Gouffran et Wendel. Mais le coup de poker du Président n'aura aucun effet. Le break est fait pour l’équipe de la Principauté. Guy Lacombe pouvait légitimement savourer : « C’est une grosse performance, mais on les savait vulnérables. On a souffert au début, mais ils ont manqué de réussite. Nous on a été efficaces. Mes joueurs ont progressé dans l’état d’esprit. »

Bordeaux a pris six buts en deux rencontres. Bordeaux concède sa seconde défaite en neuf matches en 2010. Bordeaux perd à domicile pour la première fois en match de coupes, et pour la seconde fois cette saison, toutes compétitions confondues (0-1 contre Valenciennes, 14e journée). Le champion prend trop de buts et n’en marque plus assez. Le calendrier serait-il fatal à l’effectif Marine et Blanc ? Dimanche soir, le (toujours) leader du championnat accueille Saint-Etienne, une autre équipe en forme en cette année 2010, qui vient de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de France (2-0 face à Vannes). Les rendez-vous s'enchainent et Bordeaux, pris dans un rythme infernal, doit impérativement redresser la tête.

La rédaction - LC