Bordeaux tient sa finale

Bordeaux retrouvera Evian-Thonon-Gaillard en finale de la Coupe de France, après avoir battu Troyes (1-2), ce mardi au stade de l’Aube. L’occasion de décrocher un billet en Ligue Europa, en cas de victoire le 31 mai au Stade de France et de sauver une saison médiocre en championnat.

C’est un Bordeaux à réaction qui s’est finalement extrait du traquenard troyen, mardi, au stade de l’Aube (1-2). Apathique en première période, notamment en défense, les Girondins ont logiquement été menés, après l’ouverture du score de Jean-Christophe Bahebeck (7e, 1-0). Lamine Sané, coupable comme toute l’arrière garde bordelaise, a donné encore plus de cheveux blancs à son entraîneur Francis Gillot, avant que Cheikh Diabaté (41e, 1-1) ne remette ses coéquipiers en selle, contre le cours du jeu. Le Malien a signé son quatrième but dans la compétition (son 14e, toutes compétitions confondues).

En seconde période, Bordeaux se montre plus percutant, avec notamment le duo Obraniak-Mariano sur le côté droit, alors que la charnière Sané-Henrique se montre beaucoup plus impériale après un début de match inquiétant. C’est d’ailleurs sur une action avec Mariano à l’initiative qu’arrive le deuxième but bordelais, signé… Jérémy Bréchet, contre son camp (63e, 1-2) ! L’équipe de Jean-Marc Furlan de ne se remettra pas de ce coup du sort. Un but d'Henrique (88e), refusé par M. Chapron, n'y changera rien.

Un ticket pour la Ligue Europa en ligne de mire

L’ESTAC va désormais retourner au championnat, avec l’espoir d’éviter une relégation. A deux matches de la fin, 3 points séparent Troyens, 19es, du premier non relégable. Il leur faudra pour cela prendre leur revanche sur Bordeaux, qui se représentera dans l’Aube dès samedi (21h) lors de la 37e journée, pour un remake de cette demi-finale. Avec ce succès, les Girondins s’offrent à l’inverse le droit de rêver à un printemps ensoleillé. A condition de triompher le 31 mai au Stade de France contre Evian-Thonon-Gaillard. Une victoire en Coupe de France, la première depuis 1987 (2-0 en finale contre Marseille), offrirait en prime aux Girondins un ticket pour la Ligue Europa. De quoi sauver une saison moribonde en championnat, où le club au scapulaire pointe au 8e rang.

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Louis Chenaille