Brandao : « Saint-Etienne n’a pas de limites »

De retour de suspension mardi contre Lorient, en quarts de finale de la Coupe de France (20h50), l’attaquant brésilien de Saint-Etienne promet de tout donner, alors que les Verts enchainent avec la finale de la Coupe de la Ligue contre Rennes samedi au Stade de France.

Brandao, revenez-vous un sentiment de revanche ?

Je vais très bien, je suis bien préparé. Non, je n’ai aucune revanche. Je suis concentré sur les prochains matches, la Coupe de France et la Coupe de Ligue.

Quel est le secret pour gagner une coupe nationale, vous qui avez déjà gagné deux fois la Coupe de Ligue avec l’OM et qui restez sur 12 matches victorieux d’affilée dans cette compétition ?

C’est le collectif, indépendamment de ce qui peut arriver sur le terrain. C’est la joie de jouer ensemble qui fera la différence. On a doit être à fond dans chaque compétition.

On dit que vous portez bonheur dans les finales…

C’est très flatteur de me dire que je suis un joueur fétiche, mais c’est l’équipe qui prime. Finale ou pas, ça ne change rien.

Vous aimez les finales quand même…

Tous les matches comptent. La seule motivation que j’ai, c’est de donner 100% et de pouvoir dormir tranquille. Il faut d’abord penser à la Coupe de France avant la finale. Il faut rester humble, on avance pas à pas.

Ça fait quoi d’aller au Stade de France ?

Je suis très fier d’aller au Stade de France, trente ans après la dernière finale de Saint-Etienne en coupes (1982, précisément, ndlr), mais d’abord pensons à la Coupe de France.

A Saint-Etienne, on vous sent plus épanoui qu’à Marseille…

Marseille, c’est du passé, la vie continue. Ça fait plusieurs années que je me sens bien. Je me sens vraiment bien aujourd’hui.

Christophe Galtier s’appuie sur vous pour les rendez-vous à venir…

Tout le monde compte. J’essaie de motiver mes coéquipiers avec mon expérience. Je leurs donne des conseils à Mollo, Aubameyang, tout le monde se parle. Il y a une bonne atmosphère.

Saint-Etienne a-t-il des limites ?

Saint-Etienne n’a pas de limites si on reste unis.

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Propos recueillis par Edward Jay à Saint-Etienne