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Brest-PSG : Tonnerre d’Ibra !

Zlatan Ibrahimovic

Zlatan Ibrahimovic - -

Le PSG a surclassé une modeste équipe de Brest (L2), ce mercredi en 32e de finale de Coupe de France (5-2). Auteur d’un triplé et omniprésent dans le jeu, Zlatan Ibrahimovic a sublimé la rencontre.

Une multitude de questions entourait le 32e de finale de Coupe de France entre Brest et le PSG. Paris, au jeu souvent si léché cette saison, allait-il pouvoir dérouler sur une pelouse rendue grasse par les récentes pluies sur le Finistère ? Ce match de reprise, avant le retour en Ligue 1 samedi à Ajaccio, allait-il être pris au sérieux par des Parisiens parfois taxés de suffisance ? Les deux reports successifs de la rencontre n’allait-il pas favoriser les Brestois ? Une période, la première, a suffi à lever ces dernières interrogations, Paris assurant le service par la suite (5-2). 45 minutes et un triplé d’Ibrahimovic, tout simplement énorme sur la pelouse de Francis Le Blé.

Le Suédois n’a pas bondi, pas hurlé sa joie non plus. Il a simplement fait le job, mais avec la même faim de buts et la même volonté de faire gagner son équipe que celle d’avant la trêve. Le regard autoritaire, souvent au pas face aux Brestois, il a expédié l’un de ses premiers ballons, distribué par Maxwell, dans le but d’Hartock d’une reprise de l’extérieur du pied droit (10e). Le show, relayé par un tacle victorieux de Motta (15e), peut débuter. L’absence de marquage permet au Scandinave d’aggraver la note sur un coup franc de ce même Zlatan (39e), puis une superbe passe de Cavani est transformée en or par un délicieux ballon piqué de l’ancien Barcelonais (42e). Finisseur, mais aussi organisateur, Zlatan, qui a passé son match à fuir la pointe de l’attaque, a pris les choses en main. Confirmant qu’en 2014, il avait toujours la santé.

Lavezzi s'illustre aussi

Brest ? Une éclaircie un peu chanceuse trouvée par Lesoimier, qui troue presque la lucarne gauche de Douchez (42e). De l’envie. Des bonnes intentions. Mais rien de miraculeux, au grand désarroi d’Alex Dupont, abattu sur son banc, pour faire véritablement vaciller ce PSG-là. Un Paris qui n’a pas désarmé en seconde période. Preuve en fut par cette lumineuse ouverture (encore !) d’Ibrahimovic pour Lavezzi, qui ne balbutiait pas au moment de tromper Hartock (46e). Non, le PSG, qui aurait encore pu saler la note (poteau de Cavani, 46e) n’a pas vraiment souffert du terrain et du double report de la rencontre.

Il a pu faire souffler Zlatan et lui offrir une standing-ovation digne de ce nom, lors de son remplacement par Lucas (63e). Il a aussi pu ménager Motta, qui a cédé, lui, sa place à Pastore (62e). La nouvelle réduction de l’écart, signée Ayité cette fois (90e), ne bousculera pas la donne. Ni le point essentiel de ce match : Paris est toujours aussi insatiable. Montpellier pourrait le vérifier en 16e de finale, le 21 janvier prochain. Mais avant, il y aura un déplacement à Ajaccio, qui n’a plus perdu depuis trois matches face au PSG. Encore un défi pour ce Paris décidément bien gourmand.

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A.D