Campora : « A la disposition du club »

Patron de l’AS Monaco entre 1975 et 2003, Jean-Louis Campora a affirmé dans Luis Attaque qu’il était prêt à aider son ancien club, en grande difficulté sportive et dont Jérôme De Bontin va quitter la présidence.

Jean-Louis Campora, êtes-vous candidat à un retour à Monaco ?
Cela pourrait donner l’impression d’un come-back pour régler les comptes, or pas du tout. Aujourd’hui, je suis à disposition du club si l’on veut m’écouter. Mais je ne suis pas là pour faire écran et que les gens fassent derrière ce dont ils ont envie. Je suis à disposition pour que l’ASM puisse se reconstruire, éviter la relégation et revenir au niveau qui était le sien par le passé.

Quelles sont vos solutions pour sauver l’ASM ?
Il faudrait déjà voir avec Jérôme De Bontin si sa décision définitive de partir ne peut pas être remise à la fin de la saison. Il doit assumer ses responsabilités avec les gens qu’il a mis en place, aussi bien les entraîneurs que les joueurs. Si cette solution est impossible, il faut se tourner vers les glorieux anciens comme Jean-Luc Ettori ou moi-même. Un comité de salut public doit sauver le club et lui permettre de préparer la saison suivante avec un certain succès.

Evincer des figures historiques a-t-il été à la base de cet échec ?
Ce sont des gens qui respiraient l’AS Monaco en y faisant toute leur carrière. Peut-être était-il nécessaire de mettre les choses au poijnt et d’envisager de travailler avec d’autres dans une nouvelle gestion. Mais à douze matches de la fin, on ne peut pas se permettre d’importer des gens de l’extérieur qui n’ont pas le temps de connaître le club.

Que pensez-vous d’Etienne Franzi (président de la Compagnie Monégasque de Banque), présenté comme l’un des prétendants à la succession de Jérôme De Bontin ?
Je pense que c’est un homme qui a fait une carrière au niveau financier. Dans le cadre d’un conseil de surveillance ou d’une expertise économique, pourquoi pas ? Mais il faudra démontrer qu’on apprend le football très vite. On doit répondre aux questions que je soulève d’une façon très précise. Quand on doit mettre les mains dans le cambouis pour éviter une relégation, ça va être délicat.

La rédaction-Luis Attaque