Coupe de France: pourquoi le PSG a trois adversaires potentiels en 16emes de finale

Le Paris Saint-Germain ne sait pas encore à quelle sauce il va être mangé pour son 16e de finale de Coupe de France, mais elle ne sera dans tous les cas pas trop épicée. Au programme pour l’équipe de Christophe Galtier, ce sera soit une équipe de National 2 (Reims Sainte-Anne), soit de National 3 (Wasquehal)… ou bien un troisième club, de Régional 1 (US Pays de Cassel).
Mais comment le club parisien s’est retrouvé face à cette situation inédite de trois adversaires potentiels à un tel stade de la compétition, et ce à moins de deux semaines dudit match? Pour mieux comprendre, il faut faire un saut en arrière, jusqu'au 20 novembre.
De la bagarre à l’incompréhension
C’est la date où le 8e tour de Coupe entre Reims Sainte-Anne (N3) et Wasquehal (N2) a tourné court, et à la bagarre générale, provoquant la disqualification des deux équipes. Et avec elle, la qualification d’office de l’US Pays de Cassel en 16es, que l’une des deux équipes devait affronter en 32es.
Mais sur proposition du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comex de la Fédé a finalement imposé de faire rejouer à huis clos et sur terrain neutre ce 8e tour, mercredi à Clairefontaine. Une décision officiellement actée vendredi, provoquant beaucoup d’incompréhension du côté de l’US Pays de Cassel.
La colère de l'US Pays de Cassel
Car au terme du tirage au sort des 16es de finale dimanche soir, les amateurs du Nord-Pas-de-Calais ont donc vécu avec autant de joie la perspective d’affronter l’ogre PSG que de frustration. Cette confrontation d’une vie pour eux reste donc désormais conditionnée à un tour "supplémentaire" à disputer contre le vainqueur de Reims Sainte-Anne-Wasquehal.
"On est en colère, on ne comprend pas comment un tel retournement de situation a pu se passer, regrettait le président du club de Régional 1, Jean-Jacques Vaesken, à L’Equipe. On avait reçu un courrier pour nous dire que notre qualification était actée et ce n'est plus le cas. On n'a même plus vraiment la possibilité de faire appel ou de se retourner. On jouera vraisemblablement ce samedi ou dimanche, en rêvant à Paris. On peut se dire que c'est la plus belle des carottes, mais on aurait pu déjà y être."
Ce 32e de finale en retard a été reprogrammé au 14 janvier. De son côté, le PSG doit disputer un match amical commercial en Arabie saoudite le 19, et avait déjà demandé à décaler son 16e de finale au 23 janvier pour mieux récupérer. Dans un communiqué publié ce lundi, la FFF maintient pour le moment le match au week-end du 21-22 janvier.