Coupe de France: "Quand un joueur ou une équipe se relâche, tout part en vrille", Luis Enrique avertit ses joueurs

Si certains joueurs sont tentés de prolonger l’ivresse de la victoire, ou de se projeter sur Liverpool et la Ligue des champions, Luis Enrique veille à les maintenir sur terre. Le PSG a un quart de finale de Coupe de France à jouer, et il n’est pas gagné d’avance. Les matchs se gagnent sur le terrain. Même si l’adversaire n'a pas le pedigree de Brest, Monaco ou Lyon, trois concurrents du club de la capitale, éparpillés par les joueurs de Luis Enrique ces dernières semaines.
Le Stade Briochin a beau venir d’un championnat amateur, le pensionnaire de National 2 a éliminé deux clubs de Ligue 1, dont l’OGC Nice, sur son parcours. "Il est impossible de se détendre. On va souffrir demain, il n’y a aucun doute là-dessus", a prévenu Luis Enrique ce mardi, en conférence de presse. Le coach parisien se rappelle que son équipe a souffert contre Espaly (N3) ou Le Mans (National) en Coupe de France. La vigilance est maximale.
"Il y a une vision générale des 10-12 matchs qu'on va jouer"
"Le football requiert des efforts continus, de l’exigence permanente. Quand un joueur ou une équipe se relâche, tout part en vrille", a-t-il averti. "Ma volonté et celle de mon staff est de toujours s’améliorer. On peut toujours s’améliorer. Voilà l'objectif."
Luis Enrique, comme il en a pris l’habitude entre deux grosses affiches qui précédent un match de Coupe de France et surtout un énorme rendez-vous en Ligue des champions, devrait répartir les temps de jeu et modifier son onze de départ par rapport à l’équipe qui a débuté au Groupama Stadium.
Le jeune Senny Mayulu pourrait se voir accorder du temps de jeu au Roazhon Park, tout comme le Portugais Gonçalo Ramos, rarement décevant en sortie de banc mais qui aspire sans doute à jouer davantage. Luis Enrique a eu un petit mot pour son goleador lusitanien.
"Comment va-t-on gérer Ramos? Comme on l'a fait jusqu'à maintenant. Il y a un plan, le match le plus important est celui de demain. Mais il y a une vision générale des 10 ou 12 matchs qu'on va jouer ce mois-ci. On doit faire face à ces matchs avec une perspective globale de notre équipe. Les changements peuvent se faire de manière naturelle. Pour jouer de la meilleure manière contre Liverpool, il faut avoir le temps de jeu adéquat et c'est ce qu'on va viser. Pour Ramos, même quand il ne joue pas, il est important car il a un état d'esprit irréprochable. Je suis ravi d'avoir un joueur comme lui."