Coupe de France : Rennes retrouve le Stade de France

Maudits ces dernières saisons en Coupe, les Rennais auront l’occasion de conjurer le sort, le 3 mai prochain. Les Bretons sont parvenus à se défaire d’Angers (3-2), en demi-finale de la Coupe de France.

Et si l’idylle entre la Coupe de France et le Stade Rennais reprenait. S’il est prématuré de l’affirmer, le club breton et la compétition semblent s’être réconciliés. Victorieux en 1965 et 1971, les Bretons avaient chuté en finale contre Guingamp (L2) en 2009 et en demies contre Quevilly (National) en 2012. Victorieux d’Angers (L2) sur le score de trois buts à deux ce mardi en demi-finale au Stade de la Route-de-Lorient, les Rennais vont de nouveau avoir le trophée à portée de mains. 

Pourtant, la bande à Romain Danzé a bien cru voir les fantômes du passé ressurgir. Pris à la gorge d’entrée de jeu par des Angevins enthousiastes, les Rennais encaissent un but dès la 3e minute de jeu. Yohann Eudeline déborde côté droit, profitant de la glissade de Cheickh M'Bengué. L'ancien Nantais centre en retrait pour Mohamed Yattara qui reprend sans contrôle sous la barre de Benoît Costil.

La patte de Philippe Montanier, le coach rennais, va alors parler. Sur un centre de Romain Alessandrini, mal négocié par les Angevins Jérémy Henin et Grégory Malicki, Ola Toivonen parvient à pousser le cuir au fond des filets, pour l’égalisation, à la 15e minute de jeu. A la 36e, Kamil Grosicki, également recruté cet hiver par les Bretons, est servi par Doucouré avant de feinter la frappe puis de tromper Konaté et Malicki. Pour la première fois de la saison, Rennes parvient à prendre l’avantage après avoir été mené. 

Yattara ne suffit pas

Défaits seulement par Monaco, lors de leurs cinq dernières rencontres, les Rennais prouvent leur bonne forme du moment, en enfonçant le clou par Jean II Makoun, dès la 48e minute de jeu. Décalé par le précieux Doucouré, le Camerounais parvient à tromper un Malicki emprunté. Le capitaine de 40 ans, qui avait disputé son premier match de L1, sous les couleurs du Stade Rennais en 1999, n’aura pu se révéler décisif, comme il avait pu l’être lors des tours précédents. Un penalty transformé par Yattara à la 89e minute de jeu, n’y changera rien. Bien qu’appliqué et inspiré, le SCO n’aura pas réussi à endiguer la bonne passe et les espoirs bretons.

Défaits par Saint-Etienne, en finale de la Coupe de la Ligue, les Rennais auront donc l’occasion de se créer de meilleurs souvenirs au Stade de France, le 3 mai prochain. Et pourquoi pas, par la même occasion, prendre une revanche sur Guingamp, qui tentera de s’imposer à Monaco, dans l’autre demie, mercredi soir (21h). 

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La rédaction