Kombouaré : « Je me fous de ma situation »

Avant de défier Lens en 32e de finale de Coupe de France au Parc des Princes, ce samedi (20h45), l’entraîneur parisien appelle ses joueurs à mettre de côté leurs problèmes personnels et fait abstraction des rumeurs qui entourent l’arrivée de nouveaux investisseurs.

Antoine Kombouaré, vous méfiez-vous de cette équipe de Lens et de son nouvel entraîneur, Laszlo Bölöni ?

Il va certainement y avoir une réaction du groupe. On en a eu un petit aperçu avec leur match amical contre le Borussia Dortmund (2-2). Il va aussi y avoir une redistribution des cartes. Ceux qui ont peu joué vont se dire qu’ils ont une chance avec le nouvel entraîneur. Donc je m’attends à une équipe de Lens qui va venir avec des intentions très fortes, qui va être très motivée. Et je connais un peu Laszlo Bölöni. C’est un entraîneur qui a de l’expérience, qui a gagné des titres.

Avec l’absence de Stéphane Sessegnon, qui s’entraîne de son côté à l’INSEP, craignez-vous un manque de profondeur dans votre effectif ?

Il n’y a aucune vérité. Il y a des clubs avec des effectifs complets qui sont dans les bas-fonds du classement. Et puis il y a des effectifs qui sont limites mais où tout le monde est concerné et joue à fond. Mais si j’étais joueur aujourd’hui, je serais super content. Il n’y a pas beaucoup de concurrence et en plus, on joue toutes les compétitions. Je travaille avec l’effectif que j’ai. Je ne me plains pas. Et je ne parle que des joueurs qui sont présents.

La situation du club, qui a gelé toutes les prolongations et les négociations de transfert, peut-elle peser sur la deuxième partie de la saison ?

Il faut mettre toutes les situations individuelles de côté. Il ne faut pas que ça nuise aux performances. Je ne veux pas d’excuses. Et moi le premier. Dans mon staff technique, ils sont tous en fin de contrat. Alors on fait abstraction de nos soucis personnels. Et on ne pense qu’à une chose, gagner. Il paraît que de nouveaux investisseurs vont venir, ils amèneront certainement un nouvel entraîneur. Moi, je n’ai qu’une envie, porter haut les couleurs du club. Je me fous de ma situation.

Propos recueillis par Rodolphe Massé