La Normandie en fusion pour Quevilly

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Le président Michel Mallet ne croit pas si bien dire lorsqu’il annonce que « tout le peuple normand » sera derrière son équipe. A quelques heures de la finale de la Coupe de France face à Lyon (21h), l’engouement du club du Petit-Quevilly, dépasse largement les frontières de la petite commune de la banlieue rouennaise.
Samedi, en début d’après-midi, 9 000 supporters déchainés rallieront le Stade de France. Si certains utiliseront leur propre véhicule, 170 cars effectueront les 140 kilomètres qui séparent la ville de la Seine-Maritime de Saint-Denis. Mis les uns des derrières les autres (avec les distances de sécurité), imaginez donc un cortège de bus long de… 40 kilomètres ! Pas moins de 340 chauffeurs, deux par bus, conduiront ces fans au moral gonflé à bloc, dans une ambiance certainement surchauffée. Pas besoin d’être spécialiste du trafic pour deviner que l’Autoroute A13 est donc fortement déconseillée en début d’après-midi !
Des cars de supporters sur 40 kilomètres !
Evidemment, une telle logistique a eu son lot de désagréments. Même dans une grande commune comme Rouen, il n’y avait pas assez de cars pour tous les supporters. Conséquences ? Certains bus sont venus de Dieppe ou de… Paris pour véhiculer les supporters normands.
L’effervescence est en tout cas au rendez-vous dans toute la région. Vendredi, plusieurs centaines de fans de l’USQ se sont massés devant la bibliothèque du Petit-Quevilly où se déroulait une distribution gratuite de 5 000 écharpes. L’opération organisée par la mairie a été victime de son succès. A 10h, la file d’attente était déjà extrêmement longue alors que la distribution débutait à… 14h. Pas grave. Michel Mallet a déjà gagné son pari : « Le Stade de France sera sûrement jaune et noir », promet le patron de l’USQ.