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Landreau-Becque : « On s’est lié d’amitié »

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Personne n’a oublié l’image de la Coupe de France soulevée conjointement par le capitaine nantais et son alter-ego calaisien, vaincu (2-1), mais dont l’épopée avait fait vibrer la France en 2000. Douze ans après, souvenirs…

Nantes-Calais (2-1), l’avant-match

Réginald Becque : « On n’est pas préparé à disputer ce genre de rencontre. Ça perturbe un peu. Il s’est passé quasiment un mois entre la demi-finale et la finale. Il y a eu énormément de sollicitations. On a essayé d’être à la hauteur de l’événement pour que le Stade de France ne devienne pas un cauchemar. »
Mickaël Landreau : « Personnellement, j’ai toujours préféré préparer une finale contre une équipe du même niveau. Car sur un match, tout est tellement plus compliqué à gérer. Le seul avantage de jouer face à une formation amateur, c’est qu’on doit gagner si on joue à notre niveau. »

La remise du trophée

R.B. : « Après le coup de sifflet final, pour la plupart d’entre nous, nous nous sommes écroulés. Il y avait toute cette tension qui retombait et bien sûr la tristesse d’avoir perdu. Puis Mika est venu me voir pour me proposer de soulever la Coupe avec lui. J’ai été extrêmement surpris. J’en ai discuté avec le coach (Ladislas Lozano). Il m’a dit que ce serait une excellente idée car il y avait le symbole du foot pro et amateur réunis. Et puis ça récompensait aussi notre parcours. »
M.L. : « J’ai fait ce geste parce qu’il y avait une énorme ferveur. Et puis j’ai toujours été proche du milieu amateur. Aujourd’hui, ça reste une super belle image. Mais je retiens aussi le fait que je m’entends très, très bien avec Réginald. On s’est lié d’amitié. On se voit régulièrement et je l’apprécie. »

Quevilly-Lyon

M.L. : « Médiatiquement, l’épopée de Quevilly est différente de celle de Calais. Peut-être est-ce parce qu’en 2000, il n’y avait pas d’élection présidentielle (rires). Et puis aujourd’hui, le niveau des équipes de National ou de CFA est plus relevé. Je serais curieux de savoir qui travaille réellement en dehors du foot dans une équipe de National. Ils s’entraînent autant que nous ! Il y a moins de surprises. A l’inverse des Calaisiens, j’ai l’impression que les Quevillais n’ont pas perdu beaucoup d’énergie dans tout ce qui touche à l’extra-sportif. Ça ne doit pas être facile d’être dans la peau des Lyonnais. »
R.B. : « Quevilly a intérêt à bien débuter le match car Lyon voudra marquer rapidement. L’USQ n’est pas une équipe facile à manœuvrer. Elle est prête physiquement et l’a démontré contre Rennes. »

Propos recueillis par Jean Bommel